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Auteur et co-auteurs
David Labrecque
UQAM - Université du Québec à Montréal
Victor Frak
Université du Québec À Montréal
5a. Résumé

Ce projet exploratoire a pour but de vérifier si les jeunes ayant un trouble développemental du langage (TDL) ont un lien fonctionnel entre les réseaux cérébraux du langage et de la motricité. La confirmation de la présence de ce lien nous indiquerait si l’inclusion du mouvement dans les interventions cliniques ou pédagogiques auprès de ces jeunes pourrait s’avérer bénéfique dans l’apprentissage du langage comme dans le cas de l’aphasie. Ensuite, l’hétérogénéité du TDL exige une approche analytique plus individualisée de notre part. Nous opterons donc pour un design expérimental single-subject. À l’aide de capteur de force, nous avons vu que l’écoute active de mots d’action amenait des modulations de la force de préhension de la main droite significativement supérieure à la ligne de base chez tous les participants du groupe contrôle. Par la suite, l’analyse des modulations de la force chez des adolescents ayant un TDL révèle trois cas de résultats différents : 1) des modulations positives qui représenteraient un lien entre le langage et la motricité fonctionnelle; 2) des modulations neutres, ce qui représenterait un lien dysfonctionnel ou sous-utilisé; 3) pour la première fois, des modulations significativement négatives, qui représenteraient l’absence de ce lien qu’on pourrait qualifier de trouble d’enracinement moteur. Finalement, il semblerait que le mouvement pourrait être bénéfique pour l’apprentissage du langage chez une partie des jeunes ayant un TDL.