5a. Résumé
Bien que les rôles des gonadotrophines, soit les hormones folliculostimulante (FSH) et lutéinisante, dans le développement folliculaire soient établis, leurs mécanismes de régulation restent partiellement méconnus. La protéine Secreted frizzled-related 4 (SFRP4), inhibiteur dans la croissance folliculaire chez la souris, pourrait réguler l’action des gonadotrophines par son rôle d’antagoniste de la signalisation WNT, voies établies dans la folliculogenèse, en affectant, selon notre hypothèse, l’activité de la B-caténine (CTNNB1).
Évalué par RT-qPCR, des traitements de SFRP4 exogène sur des cellules de granulosa ont diminué les niveaux d'ARNm de gènes cibles de la FSH. De plus, des co-traitements de SFRP4 avec FSH recombinante humaine ont révélé que SFRP4 antagonise l’induction médiée par la FSH sur ses gènes cibles (p<0,05). Pour identifier les effecteurs dans le mécanisme d’action de SFRP4, des traitements d’inhibiteurs pharmacologiques des voies WNTs, suivi de SFRP4, ont révélé par RT-qPCR que la diminution médiée par SFRP4 sur les niveaux d’ARNm de gènes cibles de la FSH pouvait être inversée par SB216763, inhibiteur de GSK3β (p<0,05). De plus, SFRP4 s'est avéré diminuer, par immunobuvardage, les niveaux de CTNNB1 active, suggérant ensemble un mécanisme GSK3β/CTNNB1 dépendant. Ces nouvelles connaissances permettent de mieux définir les mécanismes de transduction de l’action de la FSH dans l’ovaire et pourraient être des alternatives aux traitements de fertilité actuels.