Université Laval, Université de Neuchâtel (Suisse)
5a. Résumé
L’aphasie est présente chez le tiers des victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) et en représente l’une des conséquences les plus invalidantes, entrainant des difficultés souvent sévères et durables pour l’intégration sociale et la qualité de vie. Les personnes ayant une aphasie (PA) peuvent éprouver, entre autres, une difficulté à produire des phrases (DPP), ce qui réduit la quantité et la qualité de l’information transmise par la personne et la rend moins compréhensible pour ses interlocuteurs. Différents traitements ont été développés pour améliorer la production de phrases auprès des PA. Toutefois, l’efficacité de ces traitements est mesurée de manière hétérogène, ce qui complique le choix d’un traitement optimal. L’objectif de la présente étude est d’analyser l’efficacité d’un traitement franco-québécois en termes d’amélioration des items entrainés, de généralisation à des items non entrainés, de transfert à d'autres contextes et de maintien des acquis dans le temps. Une étude pilote a été menée en utilisant ce nouveau traitement auprès d’un homme de 69 ans ayant une aphasie post-AVC. Les résultats préliminaires du traitement suggèrent que le traitement est valide. Avoir un traitement efficace en franco-québécois permettra aux cliniciennes d’utiliser celui-ci auprès des PA ayant une DPP, clientèle pour laquelle il n’y a pas de traitement spécifique actuellement. Les résultats finaux seront présentés et des pistes futures seront discutées.
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