Catherine Savard, Dominique Beaulieu, Nicole Ouellet, Dominique Gagnon, François Boudreau
Université du Québec à Rimouski, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé
Les personnes de 70 ans et plus vivant dans la communauté, vulnérables à des complications sévères dues à la COVID-19, ne seraient pas systématiquement enclines à respecter le confinement. Les objectifs de l’étude réalisée durant l’été 2020 étaient d’identifier les croyances de ces personnes concernant le respect du confinement et les actions qu’elles ont prises pour répondre aux mesures de confinement. Basée sur l’Approche de l’action raisonnée de Fishbein et Ajzen (2010), une étude qualitative descriptive a été effectuée pour atteindre ces objectifs. Les données ont été collectées lors d’entretiens téléphoniques auprès de personnes habitant à domicile ou en résidences privées pour aînés. Les participants (n = 41) âgés de 70 à 97 ans provenaient de cinq régions du Québec. Les résultats révèlent que la privation de contacts avec les proches constitue le principal inconvénient rapporté. La famille représente le groupe le plus influent qui approuve le confinement. Le maintien du contact avec elle et leur soutien en facilitent le respect. La nécessité de se rendre à des rendez-vous médicaux était la seule barrière perçue au confinement. Les actions prises qui ressortent de l’analyse thématique étaient de sortir le moins possible de chez soi, s’occuper de façon solitaire, s’abstenir de recevoir ou visiter les proches et pratiquer la distanciation physique. Diverses stratégies de communication sont recommandées aux intervenants auprès de cette population.
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