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85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Du « souci de soi dans le monde » au « souci de soi dans la vie »? Réflexions sur le concept de souci dans la phénoménologie de la vie de Michel Henry

Auteur : Frédéric Seyler
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Dès 1963, avec la parution de son premier ouvrage L’essence de la manifestation, Michel Henry entreprend une critique du concept de Dasein chez Heidegger ainsi que de celui de « souci » (Sorge) qui lui est associé. Du point de vue du renouveau de la phénoménologie comme phénoménologie de la vie, point de vue qui constitue le projet de Michel Henry, ces deux concepts sont, en effet, d’emblée orientés vers ce qui doit être essentiellement distingué de la vie comme affectivité, à savoir le monde. Henry reprendra cette approche en 1996 dans C’est moi la …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

La superfluité comme rapport au monde : la question des réfugiés chez Hannah Arendt et Iris Marion Young

Auteur : Hind Fazazi
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Dans l’article We refugees, Hannah Arendt aborde une série de problématiques très douloureuses pour les réfugiés juifs pendant et après la seconde guerre mondiale. Déracinés et atomisés, ces exilés souvent en mouvement d’asile politique en asile politique se sentent «hors humanité», ou qu’ils se trouvent. Bien que résolus à prendre fermement racine là où ils sont, à s’intégrer coûte que coûte à leur nouvelle collectivité nationale, Arendt nous décrit les membres d’une diaspora anomique qui vit de profondes dichotomies identitaires. Iris Marion Young introduit pour sa part, dans la…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Temporalité, langage et politique : l’anthropologie historique de Koselleck et le problème des catégories transcendantales de l’expérience

Auteur : Sophie Marcotte Chénard
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Nous proposons d’examiner l’anthropologie historique de Koselleck à partir du dialogue avec Gadamer au sujet de la relation entre herméneutique et théorie de l’histoire. Alors que Gadamer insiste sur la primauté de l’herméneutique comme mode de compréhension du monde, Koselleck considère qu’il existe une réalité historique indépendante du langage. À ses yeux, l’herméneutique comme projet existentiel requiert une réflexion sous-jacente sur la temporalité qu’il nomme « Historik » ou théorie de l’histoire. Cette théorie repose sur des catégories prélinguistiques et méta-historiques qui agisse…

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La critique de l’histoire chez Fontenelle et chez Diderot

Auteur : Babette Chabout-Combaz
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
La comparaison du Sur l’histoire de Fontenelle et de la Promenade du sceptique de Diderot, deux textes posthumes emblématiques de leur philosophie de l’histoire, met en relief de nombreux points communs entre les deux auteurs : l’importance de la méthode et de l’expérience, les thèmes de la politique et de la morale, la possibilité du progrès moral de l’être humain par la connaissance, la relation ambiguë au système, le recours à la fiction, mais aussi des divergences importantes : alors que Fontenelle ne croit ni à la dégénérescence de l’être humain, ni à l’impo…

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Réponse

Auteur : Delphine Abadie
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Les preuves de bonne volonté

Auteur : Laurent Jaffro
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
La preuve est, entre autres choses, attestation de ce qui, sans elle, reste douteux. Le sceptique estime que les preuves sont requises pour autant que la confiance préalable, attachée à certaines de nos croyances, n'est pas garantie de validité. L'antisceptique estime que c'est demander des preuves qui ne sont pas requises. Il y a un certain parallèle, mais aussi des différences majeures, entre les problèmes épistémologiques et les problèmes pratiques de la confiance, entre ceux que pose la croyance et ceux que posent l'action et l’interaction. L'exposé les explore en se concentrant sur la…

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Se soucier de quoi? Hannah Arendt et Simone Weil : entre l’« amor mundi » et l’amour du prochain

Auteur : Pascale Devette
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Nous proposons un dialogue entre Hannah Arendt et Simone Weil, en réfléchissant sur la portée de deux concepts, réciproquement « amor mundi » chez la première et « amour du prochain » chez la seconde. L’amor mundi et l’amour du prochain, en cultivant d’autres types de relations envers le monde et autrui, peuvent-ils nous permettent d’établir un contre-poids au triomphe du consumérisme? Pour Arendt, l’amour ne doit pas être confondu avec un désir de possession, au contraire, à l’image de Saint Augustin dont elle reprend la formule, l’amour véritable se détache du désir : «…

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L’acte de consentir au féminin : de la simple modification à l’acte intentionnel complet

Auteur : Marie-Hélène Desmeules
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
L’affirmation et la négation sont des modifications de nos croyances par lesquels il est respectivement dit « oui » et « non » au contenu de sens de l’acte intentionnel. En tant que telles, elles ne sont cependant que des modifications d’autre chose : elles s’adjoignent toujours à un contenu de sens déjà complet. Elles ne constituent donc pas le noyau de l’objet intentionnel, mais le modifient. Pourtant, l’intentionnalité féminine a souvent été réduite au dire « oui » ou au dire « non ». Comme si au féminin, l’acte était vidé de son contenu de sens pour ne garder…

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Le « problème » de Socrate et la double dimension du « logos sokratikos »

Auteur : Antoine Pageau St-Hilaire
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Nous proposons d’aborder deux dimensions du discours socratique (logos sokratikos) afin d’éclairer la relation du logos à la politique au point d’origine de la philosophie politique. D’une part, Socrate réclamait que la vie la plus juste était une vie examinée dont l’activité première est de « rendre ‘raison’ » (logon didonai); d’autre part, une vie politique juste repose sur une parole publique qui porte l’action par le biais de la persuasion (peithein) – persuasion qui semble au moins également importante à Socrate, si bien qu’il concédait la justice de sa cond…

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Exercice, vérité et liberté dans les « Essais » de Montaigne

Auteur : Zoraia Ribeiro Dos Santos
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Il s’agira de présenter la relation étroite qu’établit Montaigne entre les notions de parrhêsia (libertas, franc-parler), en tant que discours pragmatique, et l'exercice du jugement. D’après le chapitre De la présomption (II, 17) des Essais, c’est en un tel exercice du jugement que consiste précisément l’essai, compris comme l’examen de conscience par lequel se règle Montaigne. Dans cette perspective, nous voulons souligner le rapport entre sujet et vérité, mode de vie et pratique de la philosophie propre, qui s’installe dans l’exercice de l’écr…

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Discours haineux, liberté d’expression et injustices épistémiques

Auteur : François Toutée
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Ces dernières années, les discours haineux et discriminatoires ont fait l'objet de beaucoup d'attention de la part de la communauté philosophique. Les discussions se concentrent souvent sur la comparaison des torts et des intérêts en jeu : on tente de déterminer quelle réaction face à ces discours cause le moins de torts. On veut alors peser les torts de la suppression contre les torts de la permission.  En raison de l'histoire de la liberté d'expression, qui s'est développée comme une barrière face aux velléités de contrôle de l'État, on connaît surtout les torts de la suppressi…

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Intégration entre disciplines : une proposition « informée » par la biologie

Auteur : Kevin Kaiser
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
L’échec des programmes d’unifications des sciences a forcé les philosophes à concevoir autrement les interactions entre disciplines en s’attardant plutôt à l’intégration entre celles-ci (Weingart, 2010 ; Szostak et al., 2016). Ici sera soutenue que les développements en philosophie de la biologie sont à même de fournir des indications pertinentes pour l’analyse des conditions permettant l’intégration entre disciplines de même que dans l’identification des facteurs favorisants son efficience. En effet, le fort consensus pluraliste dans cette branche de la philosophie des sciences a p…

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Une possible contribution de Cavell à la philosophie des sciences

Auteur : Arnaud Petit
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Dans cette communication, je m’inspirerai des réflexions de Stanley Cavell sur la naturalité – par opposition à la conventionalité – de nos pratiques pour esquisser une réponse originale à la question de savoir ce qui justifie, en science, les réformes de la notion de preuve. La question est d’autant plus importante que l’on remarque bien souvent que ces changements ne dépendent pas – au départ du moins – d’un quelconque avantage prédictif. Ce qui compte comme une preuve en science ne serait-il donc finalement qu’une affaire de conventions?

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Inclusion : délibération et participation

Auteur : Marie-Pier Lemay
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Comment tracer un pont sur la question de l’inclusion entre les théories délibératives de la démocratie et les expériences concrètes de développement participatif issues des études du développement. D’abord, j’aborderai les nombreux recoupements entre ces deux littératures sur les limitations pratiques et théoriques à l’affirmation d’un idéal d’inclusion. En effet, de nombreux obstacles peuvent se dresser devant la volonté d’inclure les voix marginalisées dans les processus de délibération ou de participation. Par exemple, certaines théoriciennes du développement ont mis en doute les « bon…

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La philosophie à l’université et la philosophie politique au sein de la cité : philosopher pour qui, pourquoi?

Auteur : Ryoa Chung
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Dans le cadre de cette communication, il s’agit d’interroger la manière que nous participons à la recherche de fine pointe en philosophie, de même que la manière que nous l’enseignons dans les milieux universitaires. Le premier volet de cet exposé tente d’identifier les raisons principales qui justifient (du moins, du point de vue de l’institution universitaire) ces pratiques de recherche et d’enseignement de la philosophie qui sont standardisées.  À la lumière d’un domaine particulier de la philosophie, soit la philosophie politique, le second volet de cet exposé conceptualise u…

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Nation, exclusion, police : la perspective d’Arendt et de Noiriel

Auteur : Emanuel Guay
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Cette présentation réfléchira le nationalisme comme mode spécifique d’intégration et d’identification des individus dans les sociétés modernes, en portant une attention particulière aux liens unissant la nation comme unité juridique et communauté d’appartenance à l’État et la police. Suivant les réflexions d’Arendt sur les réfugié-e-s comme expérience-limite qui remet en cause les capacités d’intégration des États-nations – avec les partages du territoire et des populations qu’ils opèrent –, nous tenterons de penser la situation intervallaire des clandestin-e-s et des sans-papiers, qui ne …

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Heidegger et la « polis »

Auteur : Gabriel Côté
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
La traduction du mot grec pseudos par le latin falsum a, selon Heidegger, eu de lourdes conséquences sur le déploiement de l’histoire occidentale. Alors que to pseudos a le caractère de la dissimulation (et est donc un mode d’un cèlement plus originaire), le falsum a le caractère d’un faire tomber. Ainsi, le contraire du falsum est pour les romains verum, une tenue droite, une clôture. La vérité conçue comme verum est donc tout le contraire de l’aletheia grecque, un décèlement rendu possible par une ouverture. Une telle mutation de l’essence de la vérité a eu des répercussions sur l’ensemb…

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« Nous empruntons nos expressions, nos idées des personnes avec lesquelles nous conversons, nous vivons » : le rôle de l’altérité dans la constitution diderotienne du sujet

Auteur : Maud Brunet-Fontaine
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Émile Faguet, grand critique littéraire du XIXe siècle français, écrivait au sujet de Denis Diderot que « plus qu’un autre, il représente quelque chose : l’individualisme du XVIIIe siècle s’appliquant enfin franchement et insolemment à tout, pour tout détruire, […] ne laissant debout que l’homme avec ses instincts, tenus pour bons ; dissolvant la communauté humaine, sous forme de pensée commune dans l’espace, sous forme de pensée traditionnelle dans le temps. » Plusieurs commentateurs associent d’ailleurs toujours l’individualisme aux penseurs du XVIIIe siè…

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Arendt et la question de l’exclusion politique : peut-on sauver Arendt de sa distinction entre le social et le politique ?

Auteur : Marianne Di Croce
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
La distinction que Hannah Arendt trace entre le social et le politique constitue un élément fondamental de sa pensée et de la critique des sociétés modernes qui traverse l’ensemble de son œuvre. S’appuyant sur la distinction public/privé qui était au cœur de la polis grecque, la philosophe conçoit le social comme une « extension publique » du privé et dénonce le fait que les considérations d’ordre privé - tout ce qui touche aux nécessités de la vie, à la famille, à l’économie, aux sentiments, etc. – aient fait intrusion dans la sphère publique. Or, cette distinction entr…

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La tradition littéraire italienne et la querelle des femmes dans « La nobiltà et l’eccellenza delle donne » de Lucrezia Marinella

Auteur : Lara Harwood-Ventura
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Le seizième siècle vit l’émergence d’ouvrages défendant la dignité du sexe féminin dans le cadre de la querelle des femmes en Italie. Bien que la plupart d’entre eux eussent été écrits par des hommes, en 1600, l’auteure vénitienne Lucrezia Marinella publia La nobiltà, et l’eccellenza delle donne, co’ diffetti et mancamenti de gli huomini [La noblesse et l’excellence des femmes, et les défauts et vices des hommes]. Ce traité, divisé en deux parties, fut écrit en réponse à un ouvrage profondément misogyne: I donneschi difetti [Les défauts des femmes

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Pour une utopie politique du « care »

Auteur : André Duhamel
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Les appels à une société du care remplacent parfois ceux à la société juste dans les discours électoraux. Ces exhortations sont-elles une rhétorique propre à ces de discours, ou une politique du care est-elle susceptible de représenter une véritable utopie pour notre temps ? Nous voudrions répondre à cette double question en nous appuyant sur les développements de l’éthique féministe du care, qui sont depuis Tronto consacrés à soutenir « a political argument for an ethic of care ». Dans cette optique, on peut voir dans ces exhortations un réel « souci », mais qui ne dépas…

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Douter comme une fille ou douter en tant que féministe?

Auteur : Marie-Anne Casselot-Legros
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Douter constitue l’interruption d’une volonté ou encore la suspension d’un jugement. Pourquoi les filles doutent-elles ? Qu’est-ce qu’un doute « féminin » ? Douter de soi, c’est se questionner sur ses propres capacités (physiques ou intellectuelles) ou encore manquer de confiance en soi. Le doute subjectif des femmes les entrave, il a été acquis par la socialisation de genre, il fait donc partie de leur être-au-monde actuel. Douter de quelqu’un veut dire ne pas lui faire confiance ou encore remettre en question son authenticité. À qui accorde-t-on sa confiance ? …

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Les formes du syllogisme pratique et la logique du commandement

Auteur : Maxime Huot Couture
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Comment caractériser un raisonnement proprement pratique ? Il revient à Aristote d’avoir mis en lumière la structure du « syllogisme », démonstratif et pratique. Nous verrons toutefois que, en ce sens strict du terme sullogismós, on ne peut l’attribuer au raisonnement pratique, sinon par analogie. Or cette proximité terminologique ainsi que la variété des exemples de raisonnements pratiques donnés par Aristote ont mené à quelques divergences d’interprétation sur la structure et la nature exactes du raisonnement qui concerne l’action. À travers une étude des textes et des principau…

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Les influences cartésiennes dans le Dieu de Spinoza

Auteur : Alexandre Riel
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
Le Court Traité (vers 1660) est considéré comme l’un des premiers écrits de Spinoza. La première partie de cet ouvrage peut être rapprochée du premier livre de l’Éthique (1677), l’œuvre maîtresse de Spinoza. L’étude consistera à déterminer quelles sont les influences cartésiennes dans la philosophie de Spinoza. D’une part, dans le Court traité, la pensée du philosophe semble encore incertaine en ce qui a trait aux concepts de substance et d’attribut. En plusieurs endroits, notamment dans le Court traité et les premières lettres, les termes « sub…

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Épistémologie et tolérance religieuse

Auteur : Gilles Beauchamp
Colloque : 311 - Preuve, témoignage et vérité : congrès annuel de la Société de philosophie du Québec
En 2008, James Kraft et David Basinger ont publié un collectif sur l'humilité épistémique comme base pour la tolérance religieuse. Cette conception de la tolérance repose sur le problème de la justification épistémique des croyances religieuses et des religions. Selon cette approche, le manque d'un terrain commun d'évaluation des différentes religions pose un sérieux problème et devrait empêcher un croyant de croire que sa religion est suffisamment justifiée pour l'imposer à l'autre. Selon Philipp Quinn et David Basinger, le problème de la justification des croyances religieuses …


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