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85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Comment faire parler librement les femmes? Le travestissement ou le cas du roman « Frédéric de Sicile » de Catherine Bernard

Auteur : Sophie Raynard-Leroy
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Dans le roman Frédéric de Sicile (1680) de Catherine Bernard, le travestissement est non seulement textuel (parution anonyme et endossée par un auteur masculin de renom) mais aussi sexuel (le protagoniste du roman est en fait une femme déguisée). Nous observerons donc comment, en se faisant passer pour un homme, une femme peut s’exprimer plus ouvertement. Comme la romancière se plaît à insérer des maximes morales (souvent sur l’amour) dans son récit fictionnel, pouvons-nous y reconnaître la voix de Catherine Bernard elle-même ? Est-ce l’auteure que nous entendons en fait dans la b…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Les « Mélanges » (1798) et « Nouveaux mélanges » (1801) à rebours : un florilège à quatre mains… et deux voix?

Auteur : Catherine Dubeau
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Les Mélanges (1798) et Nouveaux mélanges (1801) de Suzanne Necker sont un ensemble d’écrits intimes colligés et édités par les soins de Jacques Necker après le décès de son épouse, en mai 1794. Quoique le testament de Madame Necker manifeste une nette volonté de préservation, à aucun moment il n’est question de publication. Dès lors, comment expliquer ce vaste chantier éditorial au terme duquel plus de 1800 pages seront offertes au public européen ? Une première piste de réponse réside dans l’examen attentif du processus éditorial des Mélanges et Nouveaux mél…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Romancières de l’au-delà : un dialogue des morts entre Mlle de Scudéry et Mme de Graffigny

Auteur : Kim Gladu
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Alors que Mlle de Scudéry est décédée en 1701, Mme de Graffigny n’est disparue que depuis deux ans lorsque paraît, dans le Mercure de février 1760, un curieux dialogue des morts mettant en scène les deux femmes de lettres, œuvre d’un certain M. de Bermann, bachelier en droit, à Pont-à-Mousson. Le texte d’une vingtaine de pages simule un débat entre les deux romancières qui porte, comme le titre l’indique, Sur le soin qu’on doit avoir, en écrivant, de moins envisager son siécle, que l’avenir. Mlle de Scudéry prend parti pour une conception particulièrement moderne de l’art…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Chœurs de femmes et voix collective dans la tragédie humaniste

Auteur : Louise Frappier
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
En imitant les tragiques grecs et romains, les dramaturges français de la Renaissance ont conservé l’une des composantes dramaturgiques les plus importantes de la tragédie antique : le chœur, dont les discours constituaient une part essentielle de la tragédie antique et dont la fonction était, entre autres, de relayer l’opinion commune et de représenter la collectivité. Or, au XVIe siècle, ce chœur est très souvent formé d’un groupe de femmes, dont le rôle au sein de l’intrigue peut s’avérer fort complexe. Dans cette communication, j’examinerai le contenu rhétorique et la foncti…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’énonciation féminine dans l’œuvre de François Rabelais : le pouvoir dans la parole

Auteur : Marie-Christine Cyr
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Pour cette communication, je souhaite analyser la prise de parole des personnages féminins, en discours direct et indirect, dans l’œuvre de François Rabelais. Je travaillerai à partir d’extraits du Gargantua, du Pantagruel ainsi que du Tiers Livre. Dans un premier temps, je veux mettre en lumière les signes textuels qui témoignent de la représentation de cette parole rapportée. J’effectuerai cette étude à l’aide, entre autres, des travaux de Gillian Lane-Mercier sur la parole romanesque. Je souhaite montrer comment ces paroles prennent place dans le livre-objet, …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

La rhétorique féminine au regard d’une Antiquité rêvée : l’exemple de l’« Histoire de Tullie, fille de Cicéron » de la marquise de Lassay

Auteur : Donia Akkari
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
La reprise, dans les ouvrages de fiction, des figures tirées de la littérature antique associe fréquemment tradition rhétorique et esprit d’invention chez les auteurs mondains des XVIIe et XVIIIe siècles. Le projet de recréer une Antiquité rêvée semble alors relever d’une ambition d’ériger ces figures historiques en modèles moraux et éthiques pour mieux concevoir et remettre en question le temps présent. Auteure mondaine très peu connue du premier XVIIIe siècle, la marquise de Lassay a écrit quelques contes de fées et, en 1726, elle fait paraître l’Hist…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Jacobe Rhodogine, engastrimythe ou comment Rabelais fait parler Cincinnatule

Auteur : Claude La Charité
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Rabelais s’est intéressé aux ventriloques, au point d’introduire en français le terme savant grec équivalent d’«Engastrimythes» au chap. LVIII du Quart Livre de 1552. Si, dans sa «Briefve Declaration», il glose, sans surprise, le terme par «Parlans du ventre», il consacre un long développement à un cas particulier de ventriloquie féminine, en relatant l’histoire de Jacobe Rodogine, Italienne de condition modeste qui, à Ferrare, en 1513, faisait parler l’esprit malin par son ventre. L’anecdote rabelaisienne va jusqu’à préciser que l’esprit malin se nommait lui-même «Cincinnatule» e…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Faire parler les « jeunes personnes »: les « Magasins » de Marie Leprince de Beaumont

Auteur : Andréane Audy-Trottier
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Marie Leprince de Beaumont (1711-1780) est l’un des auteurs les plus lus et les plus traduits au XVIIIe siècle. Outre sa réécriture de La Belle et la Bête, ses Magasins constituent sans doute ses œuvres les plus célèbres, ayant grandement contribué à renouveler la pédagogie laïque au siècle des Lumières. Largement inspirés de son expérience londonienne de gouvernante, ces écrits empruntent la forme du dialogue pédagogique et mettent en scène les leçons d’une ‘‘sage’’ gouvernante, Mlle Bonne, et ses élèves. L’une des ambitions de Marie Leprince de Beaumont sembl…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Faire la barbe au pape : les vertus épilatoires de la ventriloquie dans les « Apresdisnées » de Nicolas de Cholières

Auteur : Christian Veilleux
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Au chapitre 34 du Tiers Livre de Rabelais, Ponocrates rapporte la demande que des religieuses ont adressée au pape Jean XXII, prié d’autoriser les sœurs cloîtrées de se confesser entre elles plutôt qu’à un homme d’Église. Quarante ans plus tard, dans la cinquième Apres-disnée de Nicolas de Cholières, le sieur Rodolphe relate la même anecdote et cite sa source rabelaisienne, qui cependant est dix fois plus concise. L’amplification considérable du micro-récit fait entendre le détail de l’argumentaire des «clergesses», un discours si bien mené que le pape crut «que ce fussen…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

« Je la fay parler à ma mode » : réflexions sur la pseudonymie féminine dans la production pamphlétaire (1575-1652)

Auteur : Jean-Philippe Beaulieu
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
«Je la fay parler à ma mode»: par ces mots, Suzanne de Nervèze désigne, dans l’adresse au lecteur des Genereux mouvemens d’une dame heroique et pieuse (1644), le procédé par lequel le texte rapporte les propos d’une femme fictive. Cette forme de ventriloquie consistant à faire parler ou écrire une figure féminine semble particulièrement fréquente dans l’abondante production pamphlétaire qui accompagne les troubles politiques se situant entre les guerres de religion et le règne personnel de Louis XIV. En effet, ces courts occasionnels semblent avoir été le laboratoire idéal – pour …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

La ventriloquie au féminin

Auteur : Diane Desrosiers
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Cette communication se veut un état présent des travaux portant sur les phénomènes textuels de ventriloquie définie comme une forme de travestissement de la voix. Jusqu’à maintenant, la question du travestissement a surtout été abordée dans le monde anglo-saxon du point de vue vestimentaire (cross-dressing; Connor (2000)). Le travestissement textuel, c’est-à-dire les phénomènes de ventriloquie entendue métaphoriquement comme «le procédé au moyen duquel un rédacteur anonyme fait entendre une voix prétendument véritable» et autre que la sienne (Beaulieu, 2016) a suscité quelques étu…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’énonciation au sein des « Contes amoureux par Madame Jeanne Flore » : prise de parole collective et parler de femme

Auteur : Marie Raulier
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Les Comptes amoureux par Madame Jeanne Flore, touchant la punition que faict Venus de ceulx qui contemnent & mesprisent le vray Amour (ca 1542), petit recueil de récits courts paru dans la première moitié du XVIe siècle à Lyon, s’inscrit dans la foulée du Décaméron de Boccace (ca 1349-1353), tout comme en France Les Cent Nouvelles nouvelles (1462) ou l’Heptaméron de Marguerite de Navarre (publié en 1558), mais il s’en différencie en raison notamment de sa cornice: ce ne sont que des femmes qui sont réunies pour conter chez Je…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Quelle est cette voix qui se fait entendre? Simulation et dissimulation de la voix féminine dans « L’héroïne mousquetaire »

Auteur : Roxanne Roy
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
L’héroïne mousquetaire, histoire véritable (1677-1678) de Jean de Préchac met en scène Christine de Meyrac, personnage qui se travestit en mousquetaire sous le nom de Saint-Aubin afin de participer à la guerre de Hollande. Telle une comédienne sur la scène, la jeune femme est en constante représentation, étant appelée à jouer tour à tour le masculin et le féminin dans différents contextes (principalement la cour et l’armée), selon l’habit qu’elle revêt. Nous posons l’hypothèse que, pour bien tenir son rôle et ne pas se trahir, Christine doit moduler son discours en fonction de l’i…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Une voix féminine entre manuscrit et imprimé : l’exemple de « La vraye disant advocate des dames » de Jean Marot

Auteur : Renée-Claude Breitenstein
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
Si les prises de parole au féminin restent marginales au tournant des XVe et XVIe siècles, il est un exercice argumentatif où il n’est pas rare de voir s’afficher des locutrices féminines détentrices d’autorité : la défense des femmes. Dans La vraye disant advocate des dames de Jean Marot, composée en 1506 et dédicacée à Anne de Bretagne, diffusée sous forme manuscrite dans un premier temps puis imprimée vers 1520 et 1535, le poète cède la place à une voix féminine associée au domaine juridique, l’avocate du titre. Pourquoi ce changement énonciatif, et quels …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

De la parole du diable à la confession d’une femme : le travestissement des voix féminines dans « L’histoire de Madeleine de Bavent » (1652)

Auteur : Lucie Desjardins
Colloque : 302 - Ventriloquie : quand on fait parler les femmes (15e-18e siècles)
L’étude de la sorcellerie a constitué l’un des terrains de prédilection d’une histoire culturelle soucieuse de restituer la façon dont ont été élaborées les marges d’une société donnée. Éclipsé par la célèbre possession de Loudun, le cas de Madeleine de Bavent (1643), religieuse au couvent de Louviers, nous apparaît particulièrement intéressant pour étudier les effets de ventriloquie. Lorsque l’affaire est jugée, son confesseur, le révérend père Desmarets, prête sa plume à Madeleine de Bavent pour qu’elle raconte son histoire. Or, cette autobiographie n’apportera rien de neuf sur les faits…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

« Laissons les bibliothèques et regardons par la fenêtre » : le romanesque et l’écriture journalistique dans « Les Confidences d’écrivains canadiens-français » d’Adrienne Choquette

Auteur : Charlotte Biron
Colloque : 303 - Le romancier en entretien : une forme singulière de réflexion?
En 1938, Adrienne Choquette rencontre 33 écrivains pour le journal de Trois-Rivières Le Mauricien. La série d’entretiens littéraires met en lumière les aspirations d’un milieu qui cherche par le roman une évolution presque foncière de la littérature. L’ambition romanesque parcourt les réponses des interlocuteurs de Choquette, tandis qu’une autre donnée se généralise en filigrane : les écrivains se consacrent bien moins au roman qu’au journal. À travers cette obsession du roman canadien-français, dans l’ombre du modèle écrasant de Louis Hémon, mais également à travers la pratique o…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’art de l’entretien chez Romain Gary au crible de l’identité narrative

Auteur : Jolianne Gaudreault Bourgeois
Colloque : 303 - Le romancier en entretien : une forme singulière de réflexion?
Cette communication s’intéressera à la pratique de l’entretien chez Romain Gary en tant que lieu d’invention d’un soi à la fois biographique et fictif. À la lumière du concept d’identité narrative tel que le définit Paul Ricœur, sera notamment envisagé l’ultime entretien de Romain Gary accordé à Radio-Canada en 1980 et publié en 2014 sous le titre Le sens de ma vie, lequel peut être considéré comme la dernière autobiographie du romancier. Interviendra également La nuit sera calme (1974), une œuvre romanesque empruntant la forme d’un entretien fictif qui peut auss…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Dany Laferrière ou le façonnement d’une posture d’auteur agréable dans les entretiens littéraires : historique d’un savoir-faire médiatique

Auteur : Nicolas Gaille
Colloque : 303 - Le romancier en entretien : une forme singulière de réflexion?
Écrivain médiatique s’il en est, Dany Laferrière a su pratiquer, au fil de sa carrière, le genre de l’entretien littéraire avec efficacité en adaptant son discours et sa présentation de soi aux différents dispositifs médiatiques – long entretien télévisé de type documentaire (Contact), talk-show (Noir sur blanc, Tout le monde en parle), émission littéraire (La Grande librairie), livres d’entretiens (Conversations avec Dany Laferrière, J’écris comme je vis). Dans cette communication, nous analyserons les modalités de ce « savoir-faire mé…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Je voudrais parler de Marguerite Duras ou je voudrais en faire un personnage de roman : Yann Andréa en entretien

Auteur : Kiev Renaud
Colloque : 303 - Le romancier en entretien : une forme singulière de réflexion?
Cette conférence prendra pour objet l’entretien de Yann Andréa accordé à Michèle Manceaux en 1982, après deux ans de vie commune avec Marguerite Duras, mais paru de manière posthume en 2016. La réaction de Duras à ce projet d’entretien aurait été : « “Ah, mais ça va être un autoportrait de moi” (il se reprend); pas un autoportrait de moi, “un portrait de moi” ». La mainmise de Duras sur Yann Andréa est claire : il est fasciné et terrifié, amoureux fou, il craint sans cesse de la trahir et parle de lui-même au féminin parce qu’« elle [lui] parle quasiment tout le temps au féminin! …

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Annie Ernaux et la poétique du dévoilement : le roman autobiographique comme forme détournée d’entretien

Auteur : Frédérique Collette
Colloque : 303 - Le romancier en entretien : une forme singulière de réflexion?
Annie Ernaux a accordé un très grand nombre d’entretiens jusqu’à aujourd’hui. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs fait l’objet de publications livresques : l’auteure répond généreusement à toutes sortes de questions, qu’elles portent sur sa vie, son œuvre, sa poétique d’auteure et ses procédés d’écriture. Les œuvres autobiographiques ernaliennes sont d’autant plus intéressantes en cela qu’elles nous offrent une forme détournée d’entretien : sans la médiation d’un journaliste ou d’un chercheur, Annie Ernaux fait part à ses lecteurs de ses diverses réflexions, commentant sans cesse le texte…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Pierre Michon par Pierre Michon

Auteur : Guillaume Ménard
Colloque : 303 - Le romancier en entretien : une forme singulière de réflexion?
Le titre de cette communication fait signe vers celui de l’autoportrait Roland Barthes par Roland Barthes (1975), écrivain auquel Pierre Michon voue un grand respect. C’est à Barthes que Michon doit l’usage du terme « biographème », élément distinctif mais partageable de toute biographie, et dont on en retrouve la trace dans ses entretiens. L’alcoolisme avoué, le rire ironique et l’absence du père constituent quelques-uns des traits importants de la biographie michonienne, telle que l’écrivain la révèle en entrevue. Or les biographèmes de Michon offrent de singuliers échos à ses t…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

« Posture » littéraire et artistes : comment circulent les figures

Auteur : Marie-Hélène Constant
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  La série Les Aventuriers de l’art moderne pose la question de la représentation de figures historiques et de la circulation de ces dernières. Basés sur un ouvrage préexistant et un travail de recherche approfondi, ces six documentaires mettent en scène un réseau d’artistes dont les représentations picturales, les portraits littéraires et mythiques, ainsi que les œuvres forment la trame narrative et picturale de la production. La présente communication propose de mettre à l’épreuve un outil d’abord littéraire, afin d’éclairer la circulation de ces représentations dans l…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

L’usage des archives dans « Les Aventuriers de l’art moderne » : la nostalgie du décor

Auteur : Nina Barada
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  Nous proposons d’interroger le rapport au temps engagé par la série et son montage de diverses techniques, en questionnant plus particulièrement le statut des images d’archives au regard des séquences d’animation. À cet égard, on observe que ce qui rassemble toutefois cette diversité de techniques est une même subordination au texte scénaristique (ou, en l’espèce, et tel qu’il s’incarne dans la série, à la voix-off), que dans une large mesure elles viennent donc illustrer. Or c’est bien le dessein de la série elle-même que d’illustrer une époque, et une époque qu’il faut dire p…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Penser le (re)montage d’archives comme une écriture de l’histoire

Auteur : Remy Besson
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  Les images d'archives sont souvent considérées pour leur capacité à représenter ce qui s'est passé. Les sources audiovisuelles sont alors valorisées pour leur transparence. Pour le dire autrement, en s'effaçant en tant qu'inscription médiatique, elles produisent des effets de présence. Cependant, certaines séquences ont tellement circulé dans l'espace public qu'elles se donnent, au contraire, à voir en tant qu'images cinématographiques. Une forme d'opacification est ainsi à l'oeuvre dans le temps suivant la prise de vue. Les images sont alors perçues en tant que telles par le s…

85e Congrès de l'Acfas — Communication orale

Le libre jeu des images

Auteur : Stéphanie Croteau
Colloque : 304 - « Les Aventuriers de l’art moderne » : un objet pluridisciplinaire
  Cette communication propose d’aborder la série Les Aventuriers de l’art moderne en s’attardant spécifiquement aux procédures esthétiques, présentées par les réalisatrices comme étant une « narrativisation visuelle » d’œuvres picturales et littéraires de la modernité artistique de 1900 à 1945 à Paris. Deux hypothèses seront proposées : les arts visuels (peinture, dessin, sculpture, etc.) réunis sous la loupe des réalisatrices partagent ensemble leur spécificité médiatique pour créer des images intermédiales complexes. Il s’agira d’observer comment ces échanges provoquen…


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