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Raphaël Pelletier, Université du Québec à Montréal

Ma rencontre avec la figure de Jacques Rousseau s’est effectuée au terme d’un détour. Étudiant l’histoire de la géographie à titre de discipline scientifique, à tout le moins dans ses ramifications à l’échelle du système universitaire québécois, j’ai été petit à petit amené à croiser le chemin des acteurs centraux au domaine, mais aussi, par moment, d’acteurs non-géographes ayant, à leur manière, contribué à l’établissement de la géographie. En cela, le cas de Rousseau est ici emblématique des espaces de contacts qui existent entre les disciplines, tant sur le plan institutionnel qu’intellectuel1. Piquant la curiosité, la trajectoire de ce penseur haut en couleur, que d’aucuns qualifient de botaniste, d’ethnologue, de géographe ou encore d’explorateur, mérite notre attention.

  • 1À cet effet, les différents témoignages de Louis-Edmond Hamelin l’illustrent bien : Louis-Edmond Hamelin, Échos des pays froids, Sainte-Foy, Presses de l’Université Laval, 1996, p. 180-191.; Louis-Edmond Hamelin, L’âme de la terre : parcours d’un géographe, Montréal, MultiMondes, 2006, p. 23-24.; Jean Désy et Daniel Chartier (dir.) La nordicité du Québec : entretiens avec Louis-Edmond Hamelin, Québec, Presses de l’Université du Québec, 2014, p. 30.

À l’école de la science

Jacques Rousseau, 1926
Jacques Rousseau en 1926, à l'âge de 21 ans. Source : Archives de l'Université de Montréal, E01181FP01035-1.

Né le 5 octobre 1905, Jacques Rousseau est le troisième d’une famille de 14 enfants. Son enfance se caractérise par une mobilité inédite, notamment due au métier que pratique son père, à savoir celui d’entrepreneur électricien.

Le jeune Rousseau entame ainsi ses études primaires en 1912 chez les Clercs de Saint-Viateur à Saint-Lambert avant de passer à l’École Olier à Montréal en 1915, puis au Jardin de l’enfance de la rue Montigny en 1916. Intégrant le cours classique en 1918, il effectue son année d’éléments latins au Séminaire de Sainte-Thérèse, pour ensuite réaliser ses trois années de syntaxe et de méthode au Collège Sainte-Marie, à Montréal. Avec le déménagement de la famille à Montmagny en 1921, il doit finalement opter pour le Collège de Saint-Anne-de-la-Pocatière pour son année de versification. Atteint d’une grave maladie de peau, il se retire du Collège et entreprend ses années de belles-lettres, de rhétorique et de philosophie à Montréal, le tout accompagné par des professeurs privés.

De retour à Montréal, il s’inscrit à l’Université de Montréal à titre d’auditeur libre en 1923, année de création de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (Acfas). Il y suit les cours du frère Marie-Victorin à l’Institut botanique et s’engage auprès de ce dernier à titre d’assistant bénévole. Rapidement, il s'implique dans les activités de la Société canadienne d’histoire naturelle, une organisation au sein de laquelle il effectue sa première communication scientifique en 1925.

Obtenant le baccalauréat ès arts en 1926, il s’inscrit formellement à l’Institut botanique et obtient une licence ès sciences en 1928. Diplôme en poche, il poursuit ses études tout en agissant à titre de chef des travaux pratiques et de chargé de cours. De nature variée, ses enseignements recoupent différents domaines de la botanique : de la génétique à la paléobotanique en passant par la botanique économique.

Rousseau 1949
Jacques Rousseau, arborescent au Mont Otish, Ungava. Crédits photographies : René Pomerleau, mycologue. Date : 1949. Source : BAnQ, E6,S7,SS1,P71399.

Obtenant un financement de l’Acfas au début des années 1930, Rousseau se tourne vers les États-Unis à des fins de perfectionnement, et ce, tout en poursuivant ses recherches doctorales sur la botanique laurentienne. À l’été 1931, il part ainsi pour l’Université Cornell, où il parfait ses connaissances en biologie végétale. L’été suivant, il s’envole pour le Sud-ouest américain, plus précisément pour Albuquerque, où il s’initie à l’anthropologie et à l’ethnologie à l’Université du Nouveau-Mexique. C’est notamment à l’issue de ce séjour d’études qu’il entreprend ses premiers travaux d’ethnobotanique à Kahnawake, au sud de Montréal.

En 1934, Rousseau termine ses études doctorales, au terme desquelles il fut notamment en mesure d’identifier une nouvelle espèce : l’Astragalus Brunetianus. En 1935, il est nommé professeur agrégé à l’Institut botanique, puis, trois ans plus tard, sous-directeur du Jardin botanique de Montréal aux côtés du frère Marie-Victorin.

Le sens des institutions

Dans le sillon du Frère Marie-Victorin, son mentor, Jacques Rousseau s’implique tôt dans les institutions, contribuant ainsi à l’effort scientifique canadien-français. Déjà actif au sein de la Société canadienne d’histoire naturelle depuis 1923, il participe également aux activités de l’Acfas. En 1929, il en devient le secrétaire adjoint, puis, un an plus tard, le secrétaire en bonne et due forme, et ce, jusqu’en 1946. Poste central à l’organisation de l’Association, le secrétaire exerce en fait les fonctions d’un directeur général.

Dès 1932, il suggère d’organiser un évènement qui aurait comme objectif de rassembler les scientifiques du Canada français en leur offrant une plateforme favorisant les échanges et le partage de résultats de recherche. C’est ainsi que nait le congrès annuel de l’Acfas, dont la première édition eut lieu en 1933 et qui demeure encore aujourd’hui l’évènement phare de l’Association. Jusqu’à son départ en 1946, Rousseau est l’un des animateurs premiers du congrès, à la fois en tant que participant et comme administrateur. Au congrès de 1945, par exemple, il y présente trois communications : « La flore du lac Mistassini » (en collaboration avec Ernest Rouleau); « Notes géographiques sur la frontière de l’Ungava »; et « Note sur Vethnozoologie mistassini ».

Extrait des Annales de l'Acfas
Extrait des Annales de l'Acfas de 1935 où Jacques Rousseau, alors secrétaire de l'Association, présente un compte-rendu du premier congrès tenu en 1933. Source : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/3447564

Son implication institutionnelle l’amène à partir des années 1940 à contribuer au développement d’institutions scientifiques variées. Pensons à la prise en charge la direction du Jardin botanique à la suite du décès de Marie-Victorin en 1944, et ce, jusqu’en 1956. Au cours de cette période, Rousseau dote notamment l’institution d’une bibliothèque spécialisée. Pensons également à son passage au Musée national du Canada - Direction d’histoire de l’Homme, à Ottawa, entre 1956 et 1959, au sein duquel il occupe les fonctions de premier directeur.

À la fin des années 1950, sa forte personnalité le pousse à quitter ses fonctions au Musée national du Canada. Profitant de cette fenêtre d’opportunité, il réintègre le milieu de la recherche universitaire, cette fois en se tournant vers la France. Recruté par le Centre d’études arctiques et finno-scandinaves, alors dirigé par le géographe et anthropologue Jean Malaurie1, Rousseau enseigne une variété de cours pourtant sur le Québec nordique2. En 1962, il regagne finalement le pays où, avec le soutien des recteurs de l’Université Laval, Alphonse-Marie Parent, puis Louis-Albert Vachon, il obtient le statut de chargé de recherche et professeur d’ethnobiologie au Centre d’études nordiques, fondé en 1961 par le géographe Louis-Edmond Hamelin. Jusqu’à sa mort en 1970, Rousseau se saisit de la stabilité et du soutien institutionnel inédit dont il bénéficie pour mettre à profit son expertise en botanique, en ethnologie et en archéologie dans la mise sur pied d’un programme de recherche novateur ayant comme ambition de cerner la complexité des environnements du Québec septentrional3.

Un homme de terrain

De toute évidence, Jacques Rousseau avait du mal à tenir en place, justifiant d’une certaine façon l’étiquette de « grand voyageur » que la postérité lui affuble. Dès son entrée dans le monde universitaire, il ressent l’appel du terrain, explorant de proche en proche les quatre coins du Québec laurentien. Des Cantons de l’Est en 1924, il suit le cours du Saint-Laurent pour étudier la végétation du Bic en 1927, puis de Charlevoix et de la Gaspésie en 1929, expériences qu’il réitère à plusieurs occasions jusqu’aux années 1940. Se détournant par moment de l’espace laurentien, il lui arrivait également de porter son regard vers des espaces intérieurs, comme l’Abitibi, l’Outaouais, les environs de Kahnawake ou encore les rives du lac Ouareau, près de Saint-Donat.

L’année 1944 marque cependant un tournant dans la trajectoire scientifique et géographique de Rousseau. Après le décès soudain de son mentor, le frère Marie-Victorin, et le renouvellement de ses responsabilités en tant que nouveau directeur du Jardin botanique, Rousseau se tourne vers les portions septentrionales du Québec afin de mener ses travaux de recherches. L’idée est alors de tester l’hypothèse formulée par le botaniste américain Meritt Lyndon Fernald en 1925 selon laquelle certains ilots isolés de végétation auraient été épargnés par la dernière glaciation, faisant de la présence de certaines plantes un indicateur des portions de territoires n’ayant pas été recouvertes par les glaciers. Bien que Rousseau ait jusque-là adhéré à cette théorie des nunataks, les expéditions qu’il mène sur l’ile d’Anticosti au début des années 1940 l’amènent à mettre en doute la liste des plantes dressée par Fernald quelques décennies plus tôt. Le Nord s’impose donc pour des raisons scientifiques4.

C’est d’abord vers les lacs Mistassini et Albanel que l’ethnobotaniste se dirige en 1944. L’année suivante, lors d’une seconde expédition dans la région, il pense arriver à identifier le cèdre blanc d’Amérique (Thuja occidentalis) comme étant l’Annedda, cette plante médicinale bien connue des autochtones du nord-est de l’Amérique du Nord qui aurait permis à l’équipage de Jacques Cartier de survivre aux rudes hivers canadiens. Réinvestissant périodiquement ce terrain de recherche, Rousseau prolonge son trajet vers le nord en 1947, plus précisément en suivant le cours de la rivière George. S’appuyant sur les notes de l’exploratrice canadienne Mina Benson Hubbard5, Rousseau s’ouvre ainsi à un espace multiforme : l’Ungava. Un an plus tard, alors accompagné du géographe Pierre Gadbois, du géologue Edgar Aubert de la Rüe et de l’ethnologue Jean-Philippe Michéa, Rousseau se rend à nouveau dans l’Ungava, traversant la péninsule en suivant le cours des rivières Kogaluk et Arnaud, en passant par le lac Payne, le tout jusqu’à Kingirsut. Cette traversée de 520 km porte fruit : plus de 2100 spécimens sont collectés et un documentaire est produit sous les auspices de l’Office national du film6. En 1951, Rousseau étend à nouveau son expérience du Grand Nord, se tournant cette fois vers le fjord Adloylik, le Koroc, les Torngat et le cratère des Pingaluit.

Jacques Rousseau à la Baie d'Ungava
Expédion de 1951. À gauche, Francois Rousseau, le fils de Jacques, âgé de 15 ans. Au centre, Malcolm Ritchie, géologue. À droite, Antoine Grégoire, un guide innu. La scène se situe sur l'Adloylik supérieur. Crédits photographiques : Jacques Rousseau. Source : Archives du Jardin botanique de Montréal, Fonds : JBM 04, S3, SS19. Cote de la photo: c-3963-b-I-6323.

Précisons que Rousseau fut de ces scientifiques qui avaient compris l’importance de l’établissement de liens pérennes avec les milieux étudiés. En 1950, c’est à ce titre qu’il rédige un mémoire, sous les auspices de l’Acfas, dans lequel il somme le gouvernement du Québec – et plus particulièrement le ministre des Terres et des Forêts de l’époque, John S. Bourque7 – d’ériger « en réserve scientifique intégrale un petit secteur du Nouveau-Québec comprenant les monts Otish »8. La création d’une « aire protégée » de la sorte impliquait alors de placer cette portion de territoire sous contrôle public et, conséquemment, d’y interdire « toutes les formes de chasse, de pêche et opération forestières, agricoles et minières, des constructions ou travaux de nature à altérer la configuration du terrain ou le caractère de la végétation ou de la faune naturelle », pour autant que la tenue de travaux scientifiques y soit permise avec l’autorisation des autorités compétentes9. C’est donc dire que cet élan d’écologisme se justifiait pleinement sur le plan scientifique et au regard du type d’expéditions qu’avait organisées Rousseau jusqu’alors.

Un appel à l’interdisciplinarité

L’héritage scientifique de Rousseau est aussi monumental que diversifié. Au-delà des milliers de pages manuscrites rédigées lors de ses différentes expéditions scientifiques, l’œuvre écrite de Rousseau, par son effarante régularité, témoigne de l’ardeur au travail de ce savant que l’on a du mal à classer dans un cadre strictement disciplinaire.

Il va sans dire, c’est d’abord dans le champ de la botanique que l’apport intellectuel et scientifique de Rousseau se fait sentir. Déjà en 1937, le gouvernement du Québec reconnaît sa contribution à la botanique laurentienne en lui décernant l’un de ses « prix du Québec ». Quelques années plus tard, la publication de L’hérédité et l’homme (1945) lui vaut l’obtention d’un second, auquel s’ajoute le prix Henri de Parville de l’Académie des sciences de Paris. En 1947, l’Acfas reconnaît également l’importance de son œuvre savante en lui décernant la médaille Léo-Pariseau. D’autres ouvrages, comme ses Notions élémentaires de génétiques (1941), cimente l’aura d’expertise qui entoure Rousseau, justifiant notamment sa nomination au sein de la Société royale du Canada en 1942 et son élection à titre de président de la Société canadienne d’histoire naturelle en 1948.

Jacques Rousseau vers 1970.
Jacques Rousseau vers 1970. Source : BAnQ, Collection Centre d'archives de Québec - Archives nationales à Québec, P1000,S4,D83,PR44.

S’ouvrant à l’anthropologie et à l’ethnologie au début des années 1930, Rousseau s’intéresse également aux usages culturels des savoirs botaniques, tant sur le plan matériel que symbolique. Sa bibliographie en témoigne : si c’est par la botanique générale et l’écologie qu’il fait d’abord ses marques comme chercheur, il se tourne rapidement vers des considérations liées à l’occupation de l’espace, aux modes de vie, aux coutumes, à la linguistique autochtone et canadienne-française, aux pratiques médicinales et médicales, aux croyances et à la spiritualité et à la persistance (ou non) des traditions. Sensible aux considérations géographiques et historiques, il se penche également sur la formation des paysages nordiques, sur l’histoire des explorations au Québec ainsi que sur l’évolution des représentations cartographiques du territoire et de la toponymie qui s’y rattache.

Fort des ponts qu’il crée entre la botanique, l’ethnologie, la linguistique, l’histoire et la géographie, Jacques Rousseau semble s’inscrire en faux vis-à-vis de la tendance à la compartimentalisation du savoir. De ses premières études d’ethnobotanique aux abords du Lac Saint-Louis aux projets de grande envergure menés sous l’enseigne du Centre d’études nordiques, le tout en passant par les expéditions l’amenant sur les rivages d’Anticosti, du lac Mistassini, de la rivière George, puis de l’Ungava, la contribution de Rousseau, en ce qu’elle place immanquablement l’avancement des connaissances au cœur de son programme, demeure une aventure humaine. D’une richesse intellectuelle remarquable, son parcours, croisant l’avancement des sciences naturelles et le désir de compréhension des sociétés humaines, fut, jusqu’au dernier instant, fondamentalement interdisciplinaire.

D’une richesse intellectuelle remarquable, son parcours, croisant l’avancement des sciences naturelles et le désir de compréhension des sociétés humaines, fut, jusqu’au dernier instant, fondamentalement interdisciplinaire.

 
Bibliographie sélective

Textes généraux sur Jacques Rousseau

  • Cayouette, Jacques, « Jacques Rousseau, explorateur nordique, géographe et érudit de premier ordre », dans À la découverte du Nord : deux siècles et demi d’exploration de la flore nordique du Québec et du Labrador, Montréal, Éditions MultiMondes, 2014, p. 157-167.
  • Couture, Pierre et Camille Laverdière, Jacques Rousseau : la science des livres et des voyages, Montréal, XYZ éditeur, 2000, 184 p.
  • Laverdière, Camille et Nicole Carette, Jacques Rousseau, 1905-1970. Bio-bibliographie, préface de Louis-Edmond Hamelin, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Géographie historique », 1999, 430 p.
  • _____ « Jacques Rousseau, le dernier des grands explorateurs du Nouveau-Québec », Cap-aux-Diamants, no 56 (1999), p. 44-47.
  • _____ « Jacques Rousseau et le Nouveau-Québec, terre inconnue », Bulletin de la Société d’animation du Jardin et de l’Institut botaniques », vol. 6, nos 3-4 (1982), p. 41-43.
  • Tremblay, Marc-Adélard, « Rousseau, Jacques », L’encyclopédie canadienne, (2008), en ligne : https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/rousseau-jacques
  • Tremblay, Marc-Adélard et Josée Thivierge, « La nature et la portée de l’œuvre amérindienne de Jacques Rousseau », Anthropologie et sociétés, vol. 10, no 2 (1986), p. 163-182.

Quelques hommages rendus à Jacques Rousseau

  • Audet, Louis-Philippe, « Jacques Rousseau », Les Cahiers des dix, no 35 (1970), p. 7-11.
  • Caron, Fabien. « Jacques Rousseau (1905-1970) », Arctic, vol. 24, no 2 (1971), p. 151-152.
  • Cook, Alan, « Jacques Rousseau », The Polar Record, vol. 15, no 97 (1971), p. 556-557.
  • Hamelin, Louis-Edmond, « Jacques Rousseau (1905-1970) », Cahiers de géographie de Québec, vol. 14, no 32, p. 257-260.
  • Laverdière, Camille, « Jacques Rousseau », Revue de géographie de Montréal, vol. 24, no 4 (1970), p. 403-416.
  • Lee, Thomas E. « Jacques Rousseau », The Anthropological Journal of Canada, vol. 8, no 4 (1970), p. 32.
  • Malaurie, Jean, « Jacques Rousseau, précurseur des études amérindiennes », Inter-Nord, no 12 (1972), p. 375-380.
  • Morisset, Pierre, « Jacques Rousseau », Le Naturaliste canadien, vol. 97, no 5 (1970), p. 497-498.
  • Pomerleau, René, « Travaux dédiés à la mémoire du professeur Jacques Rousseau », vol. 98, no 3 (1971), p. 211-590.
  • Préfontaine, Georges, « Jacques Rousseau », Revue canadienne de biologie, vol. 30, no 2 (1971), p. 89-96.

Quelques textes marquants de Jacques Rousseau

Pour une bibliographie complète de l’œuvre écrite de Rousseau, voir Laverdière et Carette, « son œuvre écrite » dans Jacques Rousseau (1905-1970). Bio-bibliographie, Québec, Presses de l’Université Laval, 1999, p. 251-360.

  • Rousseau, Jacques « Notes sur les mouvements périodiques de quelques plantes », La Naturaliste canadien, vol. 57, no 5 (1930), p. 109-112.
  • _____ « Notions élémentaires de génétique », Bulletin du Jardin botanique de Montréal, no 2 (1941), 155 p.
  • _____ L’Homme et l’hérédité, Montréal, Éditions de l’arbre, 1945, 250 p.
  • _____ « À travers l’Ungava », L’Actualité économique, vol. 25, no 1 (1949), p. 83-131.
  • _____ « La flore de la rivière George, Ungava, et sa portée sur le problème des nunataks, Annales de l’Acfas, vol. 15, (1949), p. 109.
  • _____ « Les zones biologiques de la péninsule Québec-Labrador et l’hémiarctique », Canadian Journal of Botany, no 30 (1952), p. 436-474.
  • _____ La zonational latitudinale dans la péninsule Québec-Labrador, Paris, Centre d’études arctiques et finno-scandinaves, 1961, 64 p.
  • _____ « La flore de la rivière George, Nouveau-Québec », Le naturaliste canadien, vol. 93, (1966), p. 11-59.
  • _____ Aperçu biogéographique des régions nordiques du Québec, Québec, Centre d’études nordiques, 1967, 91 p.
  • _____ Voyage de Pehr Kalm au Canada en 1749, traduction de Jacques Rousseau et Guy Béthune, Montréal, Le Cercle du livre de France, 1977, 674 p.
  • Rousseau, Jacques et Jean Malaurie, Le Nouveau-Québec, contribution à l’étude de l’occupation humaine, Paris, Mouton et cie, 1964, 466 p.
  • 1En 1964, Rousseau et Malaurie signent conjointement un ouvrage intitulé Le Nouveau-Québec : contribution à l’étude de l’occupation humaine.
  • 2Couture et Laverdière, 119.
  • 3Louis-Edmond Hamelin et André Cailleux (1968) « L’Hudsonie : programme de recherche du Centre d’études nordiques », Cahiers de géographie de Québec, vol. 12, no 26, p. 277-282.
  • 4Jacques Cayouette, « Jacques Rousseau, explorateur nordique, géographe et érudit de premier ordre », dans À la découverte du Nord : deux siècles et demi d’exploration de la flore nordique du Québec et du Labrador, Montréal, Éditions MultiMondes, 2014, p. 157.
  • 5Voir : https://parcs.canada.ca/culture/designation/personnage-person/mina-bens…
  • 6Voir : https://www.onf.ca/film/a_travers_lungava/
  • 7« Lettre de Jacques Rousseau à l’Honorable John S. Bourque, ministre des Terres et des forêts du Québec », 20 janvier 1950, p. 1. Archives de l’Université Laval, Fonds Louis-Edmond Hamelin, P311, J3, 7.
  • 8Jacques Rousseau et René Pomerleau, « Mémoire : l’Établissement d’une Réserve intégrale aux monts Otish », Résolution de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, 1949, p. 1. Archives de l’Université Laval, Fonds Louis-Edmond Hamelin, P311, J3, 7.
  • 9Ibid., p. 2.

  • Raphaël Pelletier
    Université du Québec à Montréal

    Raphaël Pelletier est candidat au doctorat en science, technologie et société à l'UQAM. Historien et sociologue des sciences, il est également formé en géographie. Il travaille sur l'histoire de l'enseignement de la géographie et de sa disciplinarisation au Canada (et plus précisément au Québec). Il s'intéresse de manière plus générale à l'histoire et à la sociologie des disciplines. Depuis 2021, il collabore avec l'Acfas dans le cadre de divers projets. 

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