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Tina Gruosso, Université McGill

Au cours du 85e Congrès de l’ACFAS1, les Fonds de recherche du Québec - FRQ2 ont organisé un colloque intitulé Réflexion sur l’usage de la diplomatie scientifique au Québec et au Canada. Colloque du mercredi 10 mai 2017

  • Présidence/Animation : Yanick Villedieu, Journaliste à ICI Radio-Canada Première
  • Intervenants:
    • Rémi Quirion, Scientifique en Chef du Québec
    • Paul Dufour, Chercheur affilié et professeur auxiliaire à l’Institut de recherche sur la science
    • Stéphane Roussel, Directeur du CIRRICQ3
    • Michel Lafleur, Directeur du sous-ministériat aux affaires bilatérales
    • Denis Robert, Directeur de la direction des recherches sur les politiques et la prospective à Affaires Mondiales Canada
    • Nicolas Chapuis, Ambassadeur de France à Montréal
    • Nick Baker, Consul général de Grande-Bretagne à Montréal
    • Urs Obrist, Conseiller en science et en technologie à l’ambassade de Suisse à Ottawa
    • Michel Robitaille, Président-directeur général de LOJIQ4
    • Jean Lebel, Président du CRDI5
    • Maryse Lassonde, Présidente de la Société Royale du Canada et Directrice du Fonds de recherche du Québec – Nature et technologie6
    • Pierre Marc Johnson, Avocat-conseil et ancien premier ministre du Québec

La diplomatie pour la science et la science pour la diplomatie

En 2010, un rapport conjoint de la Société Royale de Londres et de l’AAAS7 publie un rapport intitulé New frontiers in science diplomacy qui explique et définit les différentes formes de diplomatie scientifique. Il y a notamment une distinction importante entre la diplomatie pour la science, et la science au service de la diplomatie.

La diplomatie pour la science regroupe les différentes initiatives de relations internationales qui permettent ou facilitent des collaborations scientifiques. Comme le souligne l’ambassadeur de France Nicolas Chapuis, « plus il y a de coopération internationale, plus il y a de copublications internationales. Les chercheurs n’ont pas besoin des ambassades pour communiquer, mais plutôt pour ouvrir des portes qui ne s’ouvrent pas naturellement. Il existe un phénomène d’apnée en science, chaque chercheur possède un petit cercle d’abonnés, un réseau, mais qui lit les publications en chinois? La diplomatie sert à élargir les cercles de partage du scientifique ».

La science pour la diplomatie regroupe les différentes actions par lesquelles la science soutiennent l’établissement de bonnes relations internationales. Denis Robert, directeur de la direction des recherches sur les politiques et la prospective à Affaires Mondiales Canada, souligne que la science peut servir d’outil diplomatique pour atténuer les tensions sur le plan des relations internationales et aider à trouver des solutions durables se reposant sur des données probantes. La science peut également permettre de repenser la diplomatie. En effet, l’exemple des cyberattaques démontre l’effet perturbateur de la science sur les relations diplomatiques et conduit à repenser la stratégie diplomatique et la politique de dissuasion.

Le concept de soft power

Le soft power ne détermine pas la puissance d’un État à partir d’un modèle militaire ou économique (hard power) mais par la capacité de convaincre un autre gouvernement que ce que l’on propose est pour le bien commun. Cela nécessite de la crédibilité, des compétences et du prestige plutôt que des moyens de coercition. « Un scientifique a plus de crédibilité vis à vis de la population qu’un politique », souligne Stéphane Roussel, directeur du Centre Interuniversitaire de recherche sur les relations Internationales du Canada et du Québec.

Le soft power est aussi un outil de la diplomatie publique pouvant contribuer à une meilleure réceptivité du public et des nations étrangères. Un gouvernement peut ici influencer une autre société en s’adressant à elle et non à son gouvernement (ex : visites scientifiques, échanges, réseaux non officiels pour atteindre, par exemple, les acteurs culturels et scientifiques).

La diplomatie scientifique, un rapport gagnant-gagnant

En utilisant la science comme outil diplomatique, l’État favorise un meilleure perception de son image, l’établissement d’une crédibilité dans les forums internationaux, l’accroissement de son niveau d’influence (soft power) et également le recrutement de talents. Pour leur part, par cette plus grande visibilité, les chercheurs peuvent accroître leur réseau, obtenir une meilleure diffusion de leurs résultats scientifiques et faciliter le financement de leurs travaux.

La science, vecteur de valeurs humanistes

Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, explique que « le concept de diplomatie scientifique véhicule des valeurs essentielles pour la relation entre les États comme l’ouverture, la collaboration et le partage connaissances, la science n’ayant pas de frontières ». En renforçant ces valeurs dans le milieu politique, cette diplomacie favoriserait ainsi l’établissement de lois basées sur des données probantes.

Selon Nicolas Chapuis, « la science c’est l’ouverture, c'est de se surpasser. L’humain est humain, on fait des choses pour les autres dans une volonté de respect mutuel et d’humilité. La diplomatie scientifique participe aux droits des personnes en dénonçant le mensonge, le repli sur soi et en stimulant les collaborations et la mobilité ». La diplomatie scientifique, en disséminant les valeurs humanistes de la science serait donc un outil contribuant au respect des droits de l’homme.

Les modèles français, suisses et britanniques

L’ambassadeur de France à Montréal explique le déploiement de la France en diplomatie et particulièrement en matière de diplomatie scientifique. La France a d’ailleurs publié en 2013 un rapport8 qui précise son positionnement, ses objectifs stratégiques ainsi que ses moyens d’action en matière de diplomatie scientifique.

La France possède un réseau d’ambassades et de consulats avec des conseillers et des attachés scientifiques dans 80 pays. La France possède également 27 instituts français de recherche à l’étranger (ministère des affaires étrangères et CNRS9). Plus que de simples collaborations, ces instituts sont des excroissances de la France, mais sans engagements politiques. Des bureaux de représentation de tous les grands organismes français de recherche scientifiques (CNRS, Institut Pasteur, CEA10, IRD11, INRIA12, INSERM13) sont aussi présents dans 40 pays. Depuis 10 ans, les grandes écoles françaises ouvrent des succursales à l’étranger : l'École normale supérieure à Shanghai, l'École centrale à Pékin, l'École aéronautique en soutien à Airbus en Asie et une école relative au nucléaire à Schenzhen. Par ce déploiement à l’étranger, la France vise à maintenir la science française à son haut niveau d’excellence (58 Nobels, 11 médailles Fields, 5e puissance scientifique en publication) et à relever les défis des biens publics mondiaux comme le climat, la cybersécurité, l’énergie et la santé.

Nick Baker, consul général de Grande-Bretagne à Montréal, explique que la science en Grande-Bretagne est ancrée dans la « machine » gouvernementale. En effet, chaque ministère possède un expert scientifique. De plus, le Royaume-Uni a mis en place un réseau d’attachés scientifiques depuis 2001, ce qui place la science comme un outil très important de sa diplomatie. Par exemple, la récente campagne pour combattre la résistance microbienne intitulée Les médicaments ne marchent plus s’est appuyée sur le réseau des attachés scientifiques. Pour trouver une solution à la résistance microbienne, des politiques britanniques ont organisé une compétition avec 10 millions de livres sterling à la clé. Une initiative similaire visant à traiter la démence a également été lancée.

Côté Suisse, la priorité exprimée par Urs Obrist, conseiller en science et en technologie à l’ambassade de Suisse à Ottawa, porte sur la collaboration en innovation, la recherche polaire et la diplomatie scientifique ainsi que la formation et l’enseignement des professionnels. Le gouvernement suisse croit en la flexibilité des systèmes. Le réseau Swissnex, par exemple, regroupe les consulats scientifiques suisses qui informent et conseillent. Ils soutiennent les start-ups au début de leur développement et favorisent l’échange international du savoir (ex : visite de délégations et évènement à Tokyo avec le co-inventeur des montres Swatch). « La Suisse n’est pas bénie de ressources naturelles, elle n’a que la matière grise à valoriser » souligne Urs Obrist, d’où l’importance du soft power dans la diplomatie suisse. Témoin du succès de son déploiement, la Suisse a obtenu le prix du World Leading Innovator et les universités suisses figurent en très bonne place au classement mondial. Son investissement en science  représente un total de 8,8 Millions de francs suisses par année, dont 2,9 millions sont couverts par la contribution de partenaires. « Plus que de créer un réseau, c’est pour créer une communauté pour encourager les moments de « sérendipité », ces découvertes heureuses du hasard » conclut Urs Obrist.

Réconcilier deux objectifs : intérêt national et intérêt global en évitant les dérives potentielles

La science est par définition une activité globale, alors que la diplomatie a pour objectif l’intérêt national. Au premier abord, on peut y voir un problème de philosophie entre la science et la diplomatie car les objectifs sont différents. Paul Dufour, chercheur affilié et professeur auxiliaire à l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique de l’Université d’Ottawa précise que « qu'il y a deux cultures en science diplomatique. Les scientifiques pensent que les diplomates prennent trop de temps pour pour la prise de décisions et les diplomates pensent que les scientifiques prennent trop de temps pour générer des résultats ».

L’ancien premier ministre du Québec Pierre Marc Johnson souligne aussi les différences de cultures entre les deux milieux, en mentionnant que las diplomatie est une présentation des intérêts de l’État par le dialogue, les échanges et les négociations entre les pays. Il précise que « La diplomatie du "bien ensemble" c’est bien, mais il faut une définition claire des intérêts. Les acteurs de la diplomatie doivent définir ceux-ci dans leurs relations. L’essentiel du milieu de la recherche doit être non dirigé, bien que les chercheurs ne doivent pas être trop déconnectés du monde réel. La recherche est porteuse de la notion de liberté ».

Stéphane Roussel pose donc la question suivante : « La diplomatie scientifique, est-ce mettre la science au service de l’intérêt national ? » Puis, il  ajoute une mise en garde : « la liberté des scientifiques ne va pas de pair avec la discipline qu’impose la diplomatie ». En effet, le gouvernement peut ne pas vouloir établir de liens avec certains gouvernement, et cela pose problème vis à vis les scientifiques et leur liberté. De façon similaire, des travaux scientifiques orientés comportent des risques associés aux positions idéologiques du gouvernement (ex : un gouvernement anti-science) et aux faits alternatifs. Jusqu’où le gouvernement peut-il aller dans l’orientation des recherches scientifiques? « La perte de liberté pourrait être le prix à payer pour une éventuelle augmentation des financements », prévient Stéphane Roussel, avant d’ajouter « qu'il faut être vigilant face à d’éventuelles dérives telles que la mercantilisation du savoir et le contrôle de l’État à travers la technologie ».

La diplomatie scientifique et l’engagement du citoyen

Louis Beaulieu, directeur général de Transplant et aussi membre du FRQS14, pose la question suivante : comment faire pour que la diplomatie scientifique contribue à la compréhension des enjeux scientifiques par le citoyen et qu’elle ait sa pertinence sociale?

Nicolas Chapuis précise que la diplomatie est pertinente socialement et que la communauté nationale se réalise dans les projets qui lui sont donnés. Pour un engagement et une compréhension du public, il faut des projets d’ambition et d’identification, telle que la traversée de l’Atlantique en avion. Il ajoute : « Le citoyen n’est pas en colère contre les savants, sauf quand ils renoncent à leur métier. Quand les savants se taisent la démocratie est en danger. » En ce qui concerne le Royaume-Uni, Nick Baker explique que « pour engager le public, il faut des résultats concrets et [il est nécessaire de] développer la communication par les médias sociaux. »

La place du Québec et du Canada : état des lieux et efforts à venir

Un bon exemple de diplomatie scientifique est la Station canadienne de recherche de l’Extrême-Arctique au Nunavut. Cette station sera l’image principale du Canada dans le Grand Nord pour la recherche et la diplomatie. Elle permettra des avancées scientifiques, mais véhiculera aussi une image positive du Canada.

La diplomatie scientifique s’inscrit dans le champ de compétence des provinces. Il existe des bases scientifiques très solides à Montréal (une des meilleures villes étudiantes) mais pas de vision globale au niveau provincial. Parmi les États non souverains, le Québec possède une présence significative à l’étranger (délégations et représentations québécoises) sur lesquelles il serait possible de s’appuyer pour établir une diplomatie scientifique. Le Québec possède une politique identitaire forte qui s’explique par sa différence culturelle et linguistique au sein du Canada. Le Québec a donc un intérêt à afficher sa différence sur le plan international. L’État non-souverain possédant pas de hard power (pas d’armée québécoise), le soft power devient intéressant comme outil de diplomatie.

Maryse Lassonde, de la Société royale du Canada et du FRQNT, évoque un manque de représentation non seulement des femmes en général, mais aussi des Québécois au niveau des grands prix canadiens de recherche, où seule Polytechnique Montréal est représentée en tant qu’université québécoise francophone.

Michel Lafleur, directeur du sous-ministériat aux affaires bilatérales, rappelle les trois objectifs de la nouvelle politique internationale du Québec :

  • Rendre le Québec plus prospère;
  • Travailler pour un monde plus sécuritaire durable et juste;
  • Promouvoir la créativité, la culture, le savoir et la spécificité du Québec.

Il existe différents types de soutien pour la recherche et l’innovation au Québec qui constituent en soi une forme de diplomatie scientifique; pensons,au soutien à la recherche cité dans le rapport de Politique Internationale du Québec15. Par exemple, le programme « Bridges » en génomique et oncologie, au sein duquel on retrouve une équipe de l’Université Laval, qui regroupe des équipes de 17 nationalités différentes. Ce programme est financé par la Commission européenne.

Les Fonds de recherche du Québec, les ententes de coopération bilatérale et la collaboration pour la mise sur pied et le développement d’instituts de recherche font également partie du soutien pour la recherche et l’innovation au Québec. Par exemple : la création de l’Institut nordique du Québec en 2014 (Université Laval, Université McGill et INRS) et de l’institut France Québec pour un appui au secteur maritime. Le dernier élément évoqué par Michel Lafleur concerne des actions d’attraction auprès d’organisations scientifiques internationales comme Future Earth dont un des cinq pôles est à Montréal; les autres se trouvent à Paris, Tokyo, Stockholm et dans l'État du Colorado aux États-Unis. Mais si la diplomatie scientifique est, de facto, l’affaire de plusieurs entités au Québec; il y manquerait une véritable structure organisationnelle et une réelle stratégie globale comme le souligne Michel Robitaille, président-directeur général de LOJIQ.

Jean Lebel, président du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), donne différents exemples du rôle du centre dans la promotion du rayonnement du Canada. Il cite notamment la gestion de la crise du virus Ébola en Afrique de l’Ouest et le soutien de la recherche scientifique en Afrique du Sud au moment de l’élection de Nelson Mandela. Ces aides scientifiques représentent un enjeu diplomatique important. Ces actions ne sont pas clairement identifiées comme de la diplomatie scientifique, mais cela constitue une base pour développer la politique étrangère. ­­

Le Scientifique en chef du Québec met en avant la volonté du Québec de se positionner comme un acteur majeur de la diplomatie scientifique en évoquant la visite d’une délégation québécoise en Israël et en Cisjordanie en mai 2017. Cette mission, à laquelle participaient également le premier ministre Philippe Couillard et la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, avait pour but de discuter d’innovation et nouvelles technologies. Cette mission a permis la signature d’une troisième entente Québec-Israël et de plusieurs ententes relatives aux sciences et technologies dont une collaboration scientifique entre le FRQ et PALAST16.

Les enjeux, les défis et les propositions

Comme le souligne le Dr Rémi Quirion, il y a de réelles capacités intellectuelles et innovantes au Québec. Nicolas Chapuis, pour sa part, soutient que le Canada est et a toujours été une nation innovante, mais qui paie le prix d’un manque d’investissement des administrations précédentes. Il souligne aussi que le Canada perd en capacités d'innovation à cause d’une diminution de la mobilité sortante, c’est à dire que le Canada accueille beaucoup d’immigrants et les canadiens émigrent peu.

Au niveau québécois, cette importante question est ressortie : qui doit poser les bases et mettre des objectifs pour la diplomatie scientifique du Québec? Les scientifiques? Le ministère des affaires étrangères? Il y a des enjeux de coordination, mais aussi de cultures organisationnelles. Comme le souligne Stéphane Roussel, un des défis de la diplomatie scientifique sera donc de réconcilier les deux philosophies de travail de la science et de la diplomatie. Pour répondre à cela, le scientifique en chef affirme sa volonté de développer les relations entre les chercheurs et les diplomates, par l’intermédiaire de stages de trois ou six mois au gouvernement. Cette pollinisation croisée faciliterait aussi la communication entre ces deux mondes qui sont trop souvent isolés l’un de l’autre. Le scientifique en chef confirme également sa volonté d’augmenter les ateliers de formation en diplomatie scientifique comme les initiatives de l’UNESCO.

La diplomatie scientifique est perçue comme essentielle pour résoudre les grands défis de société qui dépassent nos frontières, tels que les pandémies, le changement climatique ou la cybersécurité. Certaines initiatives telles que la COP21 et Future Earth illustre ce désir de collaboration entre la science et la politique. En effet, Michel Lafleur, ainsi que d’autres intervenants, souligne le coût conséquent de la recherche. Les collaborations internationales évoquées permettraient donc un partage de risque sur la scène internationale pour faciliter le développement du savoir. Le Consul général d’Israël à Montréal, Ziv Nevo Kulman, rappelle le coût important du déploiement d’un réseau d’attachés scientifiques et propose une option alternative moins dispendieuse : signer des ententes où chaque gouvernement soutient financièrement ses scientifique.

Pierre-Marc Johnson ajoute : « Il faut une conscience de la nécessité de l’internationalisation des activités. Il ne fait pas avoir peur de la coopération entre États et secteur privé. On se priverait ainsi de répondre à un besoin énorme au niveau des connaissances. Le fondement du monde académique, c’est le droit au retrait, à la dissidence absolue. »

Michel Robitaille propose d’établir un répertoire des chercheurs québécois dans le monde, la création de nouveaux postes d’attachés scientifiques, la réalisation de missions scientifiques internationales d’envergure dirigées par un ministre, la création d’un grand hub scientifique au Québec pour valoriser ce qui se fait dans la Belle Province en matière de science et d’innovation. Enfin, il est important d’identifier les évènements internationaux clés pour y faire participer les jeunes chercheurs québécois.

Le rôle de la relève

Paul Dufour conclut en citant l’importance de la relève dans ce processus : « [il est] important que les jeunes s’impliquent, soient bien formés ». Il est indispensable de former la jeunesse sur le fonctionnement de notre politique internationale, notamment par les initiatives citées précédemment comme les ateliers17 de diplomatie scientifique co-organisés par l’AAAS, le TWAS18 à Trieste et les cours à l’université de Dartmouth sur la diplomatie scientifique arctique19, ainsi que les collaborations multidisciplinaires internationales soutenues par LOJIQ.

  • 1Association francophone pour le savoir
  • 2Fonds de Recherche du Québec
  • 3Centre Interuniversitaire de Recherche sur les Relations Internationales du Canada et du Québec
  • 4Les Offices jeunesse internationaux du Québec
  • 5Centre de recherches pour le développement international
  • 6Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies
  • 7Association américaine pour l'avancement des sciences
  • 8« Une diplomatie scientifique pour la France – Rapport » (février 2013) disponible sur http://www.diplomatie.gouv.fr
  • 9Centre national de la recherche scientifique
  • 10Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives
  • 11Institut de recherche pour le développement
  • 12Institut national de recherche en informatique et en automatique
  • 13Institut national de la santé et de la recherche médicale
  • 14Fonds de recherche du Québec – Santé
  • 15« Le Québec dans le monde : s’investir, agir, prospérer » disponible sur : mrif.gouv.qc.ca
  • 16Palestine Academy for Science and Technology
  • 17https://twas.org/opportunity/aaas-twas-course-science-diplomacy-2017
  • 18The World Academy of Sciences
  • 19http://dickey.dartmouth.edu/global-engagement/conferences-initiatives/s…

  • Tina Gruosso
    Université McGill

    Après avoir complété son PhD en cancérologie à Paris, Tina est venue s’installer à Montréal pour poursuivre ses travaux à l’Université McGill au sein du Centre de recherche pour le cancer Goodman. Convaincue de l’importance  de la communication des sciences au grand public, mais aussi de l’importance d’un meilleur dialogue entre politiciens et scientifiques, c’est en 2015 qu’elle rejoint l’organisation Dialogue sciences & politiques (DSP) / Science & Policy Exchange (SPE) en tant que vice-présidente Communication. Au sein de DSP/SPE, Tina a notamment participé au plaidoyer étudiant pour une réforme de l’enseignement des sciences, à l’organisation de forums publics et de panels de discussions.

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