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Dans le domaine de la culture scientifique, le Québec se distingue par le nombre, la profondeur et la qualité des organismes qui y œuvrent.

Mémoire présenté conjointement par : l’Association francophone pour le savoir – Acfas, Québec Science, l’Association des communicateurs scientifiques, Publications BLD (Les Débrouillards), Science pour tous, l’Agence Science presse et le Conseil de développement du loisir scientifique (CDLS).

Déposé dans le cadre de : la consultation menée par le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation en vue du renouvellement de la Stratégie québécoise pour la recherche et l’innovation (SQRI)

Date du dépôt : Montréal, le 15 août 2012

La place des organismes de culture scientifique

« Les organismes de culture scientifique occupent une place centrale dans ce système de la recherche et de l’innovation, car ils permettent à la population de comprendre les enjeux de la science dans un sens large, et d’évaluer comment cette science peut être mise au service du développement économique, social et culturel. L’appropriation d’un nouveau savoir (par exemple, d’une nouvelle technologie) ne peut se faire sans sa compréhension et son acceptation. Cela suppose un travail de médiation qui commence dès le plus jeune âge et qui se poursuit dans la population adulte. Il nous semble essentiel de préserver cette fonction de médiation dans la prochaine stratégie québécoise. »Un ministère dédié à la recherche

« Nous estimons que l’actuelle inclusion de la recherche et de l’innovation au sein d’un ministère dont le mandat principal est le développement économique limite la capacité d’atteindre l’objectif plus général de notre système de la recherche, celui d’améliorer la qualité de vie de la société. Comme organismes voués à la culture scientifique, nous souhaiterions la création d’un ministère autonome entièrement dédié à la recherche, à la science, à l’innovation et à la culture scientifique. »Penser ensemble « enjeux économiques » et « enjeux sociétaux »

« D’emblée, il nous apparaît important de rappeler que la distinction entre ce qui peut être considéré comme un enjeu économique et un enjeu sociétal n’est pas toujours justifiée, parce que la plupart des enjeux économiques sont aussi des enjeux sociétaux, et vice versa. Par exemple, les problématiques découlant des inégalités de revenus doivent être considérées à la fois comme un enjeu économique et un enjeu social; plusieurs études démontrent l’impact des inégalités de revenus sur la santé de la population. De la même façon, les problématiques liées au développement durable et au vieillissement de la population doivent être étudiées, pour être bien comprises, tant sous l’angle économique que sous l’angle de leurs impacts sur le fonctionnement de la société. On ferait fausse route en limitant les enjeux économiques aux seuls enjeux industriels (compétitivité, productivité, etc.). »

Mesures valorisant le savoir et encourageant la culture de l’innovation

  • Un soutien plus souple aux initiatives de la base;
  • Miser sur l’enseignement des sciences;
  • Reconnaissance et mise en valeur du système muséal québécois;
  • Soutenir les universités dans leur mandat de diffusion auprès du grand public;
  • Disponibilité d’une relève en recherche et innovation compétente et en nombre suffisant.
  • Un milieu de la culture scientifique qui se distingue et qui doit être davantage soutenu. [Dans le domaine de la culture scientifique comme dans bien d’autres, le Québec se distingue par le nombre, la profondeur et la qualité des organismes qui y œuvrent, surtout en regard de sa population. La seule lecture de la description des organismes à l’origine de ce mémoire témoigne de l’expertise québécoise dans ce secteur. Ceux-ci ont sans conteste fait la preuve de leur pertinence et de leur valeur en termes d’investissement d’argent public. À ceux-ci, il faut ajouter une imposante présence des diffuseurs publics dans le domaine de la culture et de la vulgarisation scientifique. Ces derniers jouent un rôle capital dans la diffusion de la culture scientifique. En outre, de nombreux maillages et partenariats, ponctuels ou durables, entre ces diffuseurs et les organismes de culture scientifique et d’innovation sont régulièrement développés pour offrir au grand public un contenu de qualité. Dans l’ensemble, cette richesse, voire cette originalité du milieu québécois de la culture scientifique par rapport aux autres provinces canadiennes, fait du Québec un lieu privilégié pour une culture forte de l’innovation. Elle doit donc être mise en valeur et reconnue.]

Principes d’une politique de la recherche et de l’innovation

  • Une vision à long terme, c’est-à-dire qui s’étend sur une période de cinq ans plutôt que trois.
  • Un financement stable pour toute initiative, qu’il s’agisse d’investissements en recherche ou en diffusion de culture scientifique.
  • La recherche au cœur des orientations gouvernementales et intégrée aux activités de l’ensemble du gouvernement, pas strictement au développement économique et à l’exportation.

  • Collectif d'organismes de culture scientifique

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