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Montréal, le 16 février 2012 - L’Association francophone pour le savoir – Acfas appuie plusieurs des préoccupations des signataires de la lettre ouverte adressée au premier ministre du Canada, monsieur Stephen Harper et publiée ce matin dans Le Devoir. En effet, l’Acfas s’inquiète de l’importance des balises imposées à la liberté d’expression des chercheurs employés par le gouvernement fédéral. Les politiques de communication mises en place dans certains ministères fédéraux empêchent les chercheurs d’accorder librement des entrevues aux journalistes sur des résultats de recherche qui ont déjà été publiés dans des revues scientifiques. 


« Je crois qu’il est possible de concilier les contraintes inhérentes à la gestion de l’État, le droit à l’information du public et les principes d’intégrité en recherche au Canada » précise Pierre Noreau, président de l’Acfas. D’ailleurs, la National Oceanic and Atmospheric administration (NOAA) aux États-Unis a adopté des pratiques qui vont en ce sens et le rapport du Conseil des académies canadiennes sur l’intégrité en recherche offre des pistes intéressantes pour établir de nouvelles pratiques. « Dans une société du savoir qui devra relever de nombreux défis environnementaux, démographiques et sanitaires, l’information scientifique financée par le gouvernement doit être facilement accessible aux citoyens comme aux décideurs politiques, afin que nous puissions prendre des décisions éclairées pour une meilleure société », de conclure le président de l’Association.

À propos de l’Acfas

Créée en 1923, l’Association francophone pour le savoir – Acfas s'attache à promouvoir l'activité scientifique, à stimuler la recherche et à favoriser la diffusion du savoir. Établie au Québec, l’Association regroupe quelque 6 000 scientifiques de tous les secteurs de la connaissance.



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Source :
Association francophone pour le savoir – Acfas
www.acfas.ca