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Le jeudi 10 mai 2018

En date du 8 janvier 2017, l’article Les tricheurs de la science, publié par la journaliste Marie-Claude Malboeuf, a été partagé sur Facebook plus de 2700 fois, sans compter le nombre considérable de commentaires témoignant d’une vive réaction de la part de la population. Cet article, avec les commentaires qui en découlent, est un exemple parmi tant d’autres de l’incompréhension de la part du public par rapport à la recherche. Dans une ère où les connaissances foisonnent, il devient primordial de les traduire afin qu’elles puissent être utilisables par la société. Or, il apparaît que les acteurs clés du processus de production et de diffusion des connaissances travaillent généralement en silo et négligent l’importance de l’alliance des compétences. De fait, les rôles différents des médias et de la communauté scientifique semblent nuire à l’union de leur force qui permettrait pourtant une meilleure promotion des connaissances issues de la recherche. Il en est de même pour certains établissements cliniques, qui ont de la difficulté à faire valoir leur besoin de recherche auprès des chercheurs. Il va sans dire que les milieux politiques et la communauté scientifique gagneraient aussi à consolider leur partenariat. Ainsi, les milieux scientifiques, cliniques, politiques et les médias pourraient bénéficier d’une collaboration renforcée, ce qui par le fait même, offrirait une meilleure visibilité de la recherche en science humaine et sociale auprès de la population générale. Enfin, devant la croissance exponentielle des sources et des données disponibles, il importe de réfléchir ensemble à la place que doit occuper la recherche au sein de la société. Confrontée à des politiques, des médias et même des scientifiques qui opposent les sciences dites « pures » aux sciences humaines et sociales trop souvent dites « molles », il est maintenant l’heure de redonner ses lettres de noblesse à la production scientifique émanant de ces dernières.

Remerciements

Les organisatrices tiennent à souligner la précieuse implication de M. Marc Alain qui offre un généreux cocktail dînatoire à l'ensemble des participants en plus d'une pause-café. M. Alain a toujours à cœur le cheminement et le développement professionnel de ses étudiants. Nous tenons à le remercier chaleureusement.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

  • Julie Marcotte
    UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
  • Mélissa Côté
    UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
  • Véronique Leclair
    UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
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Après-midi

13 h 00 à 14 h 00
Communication orale
Communications orales
Session — Après-midi
Bâtiment : UQAC
Local : P1-6090
13 h 00
Mot de bienvenue
13 h 15
La pratique de la recherche partenariale : une histoire de savoirs, d’état d’esprit et de convictions
Marie-Christine Saint-Jacques (Université Laval), Caroline Robitaille (Université Laval)
Résumé
13 h 45
Utiliser les médias pour vulgariser et transférer les connaissances scientifiques
Jean-Sébastien Fallu (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
14 h 15
Défis du transfert des connaissances dans le domaine social
Esther Mc Sween-Cadieux (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
14 h 45
Pause
15 h 15 à 16 h 30
Panel
Panel / Atelier
Session — Panel
Bâtiment : UQAC
Local : P1-6090
Présidence/Animation : Etienne Hébert (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Participant-e-s : Bruno Maltais (Cégep de Jonquière), Jacques Rhéaume (Ministère de la Santé et des Services sociaux), Nathalie Roy (FRQSC - Fonds de recherche sur la société et la culture), Annie Sapin Leduc (Ciusss du nord de l'île de montreal), George Tarabulsy (Université Laval)
16 h 20
Période de questions
16 h 30
Mot de clôture