5a. Résumé
Les artères permettent de réguler les fluctuations de pression sanguine (pulsatilité) causées par le cycle cardiaque. Avec l’âge, ces vaisseaux perdent de leur élasticité, augmentant la pulsatilité et causant des microlésions et du déclin cognitif. Or, il n’existe aucune technique d’imagerie disponible en clinique qui puisse mesurer la pulsatilité dans la microvascularisation cérébrale chez l’humain. En détectant des microbulles injectées dans le sang, la microscopie de localisation ultrasonore (MLU) permet d’imager les microvaisseaux avec une résolution d’environ 10 μm dans le cerveau. Notre laboratoire a introduit la MLU dynamique permettant d’imager les flux sanguins, ce qui est essentiel au développement de diagnostics. Cependant, les temps d’acquisition requis restent longs. Augmenter la concentration de microbulles injectées réduirait ce temps d’acquisition, tant qu’il demeure possible de séparer ces microbulles en sources uniques.
L’objectif de mon projet est de changer l’approche de localisation des microbulles en développant un modèle de détection spatiotemporelle.
Nous avons d’ores et déjà développé une technique de localisation spatiotemporelle ultrasonore (LSTU) validée qualitativement sur des données in vivo 2D provenant de rats et de souris. Actuellement, nous essayons de démontrer que la résolution obtenue avec cette méthode est meilleure que la méthode standard. Nous étendrons ensuite la méthode en 3D dans le but d’imager des patients humains.