La domestication d’espèces mammifères implique un contact journalier. De plus, spécialement dans le cas des animaux dont on tire le lait, ces contacts sont très « intimes ».
En 1962, Emile Zuckerkandl et Linus Pauling ont remarqué que les mutations des gènes codant pour l’hémoglobine, une protéine des globules rouges, s'accumulaient à une vitesse proportionnelle au temps géologique.
Les haplotypes, ces morceaux de chromosomes non-recombinants, ont une longueur inversement proportionnelle à l’âge des chromosomes dans lesquels on les retrouve.
Le génotype frugal inclurait les gènes produisant de l'insuline en abondance et ceux nous amenant à préférer les aliments calorifiques, comme les sucres et les graisses.
La disparition du gène s’est produite il y a environ 60 millions d’années chez nos ancêtres simiens. Les autres primates, les pro-simiens, qui incluent les lémurs, ont toujours un gène GLO fonctionnel.
Sur une très longue période, nous avons coévolué étroitement avec le Soleil. De ce fait, notre migration d'hominidés vers les contrées nordiques n’allait pas se faire sans quelque souffrance.