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Catherine Emmanuelle Drapeau
Finaliste

Catherine Emmanuelle Drapeau

Université du Québec à Montréal

Art, relations thérapeutiques et trauma vicariant : une étude phénoménologique de l'expérience des thérapeutes qui œuvrent auprès de clients traumatisés de la réponse par l'art post-séance

 

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Votre profil en bref...  

Je suis présentement doctorante en psychologie d’approche humaniste à l’Université du Québec de Montréal. J’ai entrepris mes études doctorales en 2015 sous la codirection des professeurs Marc-Simon Drouin et Pierre Plante. Dans mon parcours doctoral, j’ai été heureuse de participer à plusieurs congrès scientifiques (dont ceux de l’Acfas) et j’ai contribué à la publication de trois articles. Je détiens le titre d’art-thérapeute professionnelle au Québec ainsi qu’une formation universitaire en éducation des arts. Je suis maman, partenaire, amie, artiste, passionnée de la nature et de la vie. Je suis une enthousiaste de l’apprentissage, de la recherche et du partage des connaissances.  

 

Voici les réponses personnelles de la personne finaliste à quatre questions : 

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses? 

En effet, j’ai tenté auparavant de vulgariser ma thèse à ma famille. Mon plus grand défi dans ce processus était de convaincre mes interlocuteur-rice-s que ma thèse est un projet de vie réalisable, et ce, en quelques années. Réaction cocasse : « Mais, tu n’auras pas 115 ans au bout de tout cela? »  

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?  

Pour moi, ma recherche est témoignage de l’immense respect que j’ai envers le travail et le dévouement des psychothérapeutes qui œuvrent auprès de personnes qui ont survécu à un ou des traumatismes. Elle est une reconnaissance des défis personnels et professionnels que peut comporter ce travail et que ces individus surmontent tant consciemment qu’inconsciemment, tant facilement que difficilement.  

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e- chercheur-euse-? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse-? 

Ma vie d’étudiante chercheuse se compare à un tableau abstrait de Jackson Pollock où malgré la cacophonie du mélange des couleurs qui semble vouloir poindre à la surface, sens et directionnalité se dessinent au cœur de mon appréciation de l’œuvre. L’expérience la plus enrichissante que j’ai vécue en tant que chercheuse a été de recevoir un témoignage émouvant d’un spectateur de MT180 s’étant identifié à mon sujet de thèse, validant ainsi la pertinence du projet. 

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes? 

J’ai décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes pour me mettre au défi. L’avouant sans réserve, j’ai la réputation de faire histoire longue avec courte, réputation que, jusque-là, je maintenais lorsqu’il était question d’expliquer mon projet de thèse. MT180 m’a semblée comme l’occasion idéale de cibler et vulgariser l’essence de ma thèse et, donc, de me mettre à l’épreuve de la concision!