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Auteur et co-auteurs
Sarah Lebel
UQAM - Université du Québec à Montréal
Michelle Dewar, Pascale Brillon
Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Les interprétations d’une victime en lien avec un événement traumatique, appelées cognitions post-traumatiques, jouent un rôle central dans son adaptation psychologique. En effet, ces cognitions permettent aux victimes de donner un sens à l’événement et, lorsque négatives (p.ex. se blâmer), expliqueraient en partie pourquoi certaines développent ou non un TSPT (Ehlers & Clark, 2000; Foa & Rothbaum, 1998). Pour comprendre le rôle de ces cognitions, il est crucial de posséder des instruments valides et fiables afin de les mesurer. Or, à ce jour, il n’existe aucun instrument francophone permettant de les évaluer. Le Posttraumatic Cognitions Inventory qui évalue 3 types de cognitions post-traumatiques (i.e. perceptions de soi, du monde et liées au blâme), est le plus utilisé d’entre eux. Cette étude évalue les propriétés psychométriques d’une adaptation canadienne-française du PTCI (Foa et al. 1999) découlant d’une méthode de traduction inversée (Vallerand et al., 1989), et ce, auprès de 175 travailleurs humanitaires. La structure factorielle, la cohérence interne et la validité discriminante de l’instrument ont été évaluées. Les résultats suggèrent la présence de 3 facteurs semblables à ceux du PTCI. Une excellente cohérence interne pour les sous-échelles a été trouvée. Disposer d’un instrument francophone spécifique aux cognitions post-traumatiques est un atout majeur pour mieux évaluer les facteurs associés à leur détresse. Les implications cliniques sont discutées.