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Auteur et co-auteurs
Queeny Pognon
UdeM - Université de Montréal
Amélie Tremblay-Perreault, Martine Hébert
Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

L’agression sexuelle (AS) est une problématique associée à des conséquences délétères tant au plan psychologique que relationnelle dont la prévalence est particulièrement élevée chez les adolescentes. Afin d’améliorer les interventions offertes aux victimes d’AS, les récentes études ont identifié des facteurs associés à l’efficacité thérapeutique. En parallèle, certaines études ont exploré l’influence du nombre de victimisations antérieures sur l’effet des interventions, mais peu ont analysé ce possible impact dans le cadre d’interventions de groupe offertes aux adolescentes. La présente étude a donc pour objectif d’évaluer les effets d’une intervention de groupe psychoéducative ainsi que d’identifier le rôle du nombre de victimisations vécus sur l’évolution des symptômes suite à l’intervention. Un échantillon de 44 adolescentes (M = 14,93 ans, ÉT = 1,47) a été recruté au Centre d’intervention en abus sexuels pour la famille (CIASF). Elles ont complété des instruments portant sur les symptômes liés aux problèmes de comportement, aux symptômes de stress post-traumatique, de dissociation ainsi qu’au sentiment de culpabilité, avant (prétest) ainsi qu’après l’intervention (post-test). Les résultats révèlent que l’intervention de groupe psychoéducative permet de diminuer significativement plusieurs symptômes. Par ailleurs, les analyses de régression indiquent que le nombre de victimisations prédit une évolution moindre pour plusieurs symptômes en fin de traitement.