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Auteur et co-auteurs
Solène Cognard-Bessette
UQAM - Université du Québec à Montréal
Valérie Langlois, Laurence Cyr-Desautels, Chantal Cyr
Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Des études suggèrent que des vulnérabilités de nature bio/physiologique (ex., tempérament et sensibilité sensorielle) rendent certains individus plus ou moins susceptibles de profiter d’une intervention (de Villiers, Lionetti & Pluess, 2018). Cette étude examine si des variations dans la sensibilité sensorielle de l’enfant maltraité (enregistrement et traitement les stimuli) affectent leur réponse et celle de leur parent à l’Intervention Relationnelle, laquelle vise à améliorer la qualité des interactions parent-enfant. Deux groupes, totalisant 109 parents et enfants suivis aux services de protection de l’enfance ont été comparés: Groupe IR et Groupe combinant des parents recevant un autre type d’intervention (psychoéducative, IP) ou aucune intervention (SI). Tous ont pris part à des jeux filmés évaluant la qualité des interactions (système d’observation de Moss et al., 2006) et ont rempli un questionnaire sur la régulation sensorielle de l’enfant (Dunn, 2002). Une ANCOVA montre, suite au contrôle de la qualité des interactions parent-enfant au pré-test, une amélioration de celle-ci au post-test en comparaison au groupe contrôle (F(1,104)=9,31,p=.003). Aucun effet significatif de la sensibilité sensorielle de l’enfant (F(1,104)=.52, p=.47) ou d’interaction Groupe X Sensibilité sensorielle (F(1,104)=.09, p=.77) n’a été identifié. Ceci indique que les vulnérabilités sensorielles de l’enfant n’affectent pas la capacité des parents et des enfants à bénéficier de l’IR.