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Auteur et co-auteurs
Valérie Langlois
UQAM - Université du Québec à Montréal
Solène Cognard-Bessette, Laurence Cyr-Desautels, Chantal Cyr
UQAM - Université du Québec à Montréal, Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

L’Intervention Relationnelle (IR), une stratégie fondée sur l’attachement et utilisant la rétroaction vidéo, améliore la sensibilité de parents signalés pour maltraitance aux Services de la Protection de l’Enfance (SPE; Moss et al., 2011). Mais, l’est-elle pour des parents dont les comportements sont atypiques, voire désorganisés et effrayants pour l’enfant? Dans notre étude, une évaluation des capacités parentales par les SPE a été réalisée auprès de 58 parents avec leur enfants (0-5 ans) signalés pour maltraitance. Trois protocoles d’évaluation ont été administrés, deux avec une intervention intégrée, soit l’IR ou l’IP (intervention psychoéducative) et un sans intervention (SI). Notre étude examine si l’effet de la présence de comportements parentaux effrayants en début d’évaluation modère l’effet de l’IR sur la qualité des interactions parent-enfant en comparaison aux groupes IP ou SR. La qualité des interactions parent-enfant et la présence de comportements effrayants ont été évalués par des codeurs indépendants. Une ANCOVA montre une amélioration de la qualité des interactions parent-enfant du groupe IR comparé au groupes IH et SI combinés (F(1,57)=5.41,p=.03). Aussi, les parents classés effrayants au pré-test ont une moins bonne qualité d’interaction au post-test (F(1,57)=2.49,p=.04). L’effet d’interaction n’est pas significatif (F(1,57)=1.14,p=n.s.). La sévérité des comportements effrayant n’a donc pas d’effet sur la capacité du parent à bénéficier de l’intervention.