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Auteur et co-auteurs
Marianne Paul
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières
Dima Safi, Michel Rousseau, Marie-Ève Caty, Jessica Lesage, Carmen Dionne, Sophie Labbé, Julie Tardif
UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières, UQTR, CIUSSSE-CHUS
5a. Résumé

Lors des évaluations orthophoniques, un échantillon de langage spontané (ÉLS) est généralement analysé. Thordardottir (2016) propose une procédure courte selon laquelle seulement 25 énoncés consécutifs issus d’un ÉLS sont analysés. Elle suggère également l’utilisation de la longueur moyenne des énoncés en mots (LMÉ), plutôt que de l’âge, afin de comparer la performance de l’enfant aux données normatives issues de l’ÉLS. Notre objectif est d’explorer la relation entre différentes mesures issues de l’ÉLS chez une population d’enfants présentant un trouble développemental du langage (TDL). Ainsi, une étude rétrospective des ÉLS collectés lors d’une conversation en situation de jeu symbolique auprès de 15 enfants franco-québécois (9 garçons, 6 filles) âgés entre 54 et 63 mois présentant un TDL a été effectuée. Les énoncés ont été analysés selon la procédure de Thordardottir (2016) pour extraire les mesures suivantes : la LMÉ, la diversité des morphèmes utilisés (DM), le nombre de mots différents (NbMotD) et le ratio entre le nombre de mots différents et le nombre total de mots (moving average type-token ratio : MATTR). Les résultats des analyses de corrélations de Pearson montrent que la LMÉ est significativement corrélée avec le NbMotD (r = .891, p < .001), la DM (r = .756, p = .001) et le MATTR (r = -.670, p = .006), mais pas avec l’âge (r = -.150, p = .595). Ces résultats appuient l’importance d’évaluer systématiquement la LMÉ en contexte clinique.