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Auteur et co-auteurs
Marie-Pier Paré-Ruel
Université Concordia
Dale M. Stack, Paul D. Hastings, Rosemary S.L. Mills, Lisa A. Serbin
Université Concordia, University of California Davis, University of Manitoba
5a. Résumé

Aucune étude n’a testé l’idée que certains groupes d’enfants se distinguent par les comportements antisociaux (CA) qu’ils usent, l’adoption de combinaisons spécifiques prédisant le risque de maintenir ces conduites. L’usage de certains CA nuit aux relations, créant des difficultés sociales. Jusqu’à présent, le lien entre ces problèmes et l’usage de combinaisons précises de CA était inexploré. 525 enfants participèrent à ce projet à 3-5, 6-8 et 10-12 ans. Les mères évaluèrent les CA et problèmes sociaux des enfants via le CBCL. Une analyse des transitions latentes identifia des profils distincts par 4 indices: agression, opposition, violations de propriété et infractions statutaires. De 3 à 5 ans, 4 groupes émergèrent: ceux étant agressifs (1), ceux se spécialisant en violations de propriété (2), ceux adoptant tous les CA à haut niveau (3) et ceux sans CA (4). Aux autres âges, les groupes différaient par l’absence de CA ou leur usage sévère ou très sévère. Les groupes agressifs de 3 à 5 ans (1, 3) exhibaient des CA sévères 4 fois plus que les autres groupes entre 10 et 12 ans. Ces groupes (1, 3) vivaient aussi plus de problèmes sociaux, sauf de 10 à 12 ans, où les violateurs de propriété (2) avaient les mêmes difficultés. Cela suggère que l’agression nuit vite aux relations, alors que les violations de propriété le font peu à peu avec l’âge. Il s’agit de la première étude soutenant l’utilité des profils antisociaux pour prédire la persistance des CA et les problèmes sociaux.