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Auteur et co-auteurs
Marine Tessier
centre de recherche de l'institut universitaire en santé mentale de Montréal
Chanelle Lefebvre, Rachel Primiani, Stéphane Guay, Steve Geoffrion
Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal
5a. Résumé

La violence au travail peut entraîner de nombreuses conséquences psychologiques, comme un trouble de stress post-traumatique (TSPT; Aquino et Thau, 2009; Schat et Kelloway, 2005). Des études ont montré que l’effet de la violence peut varier selon le sexe (Green et Diaz, 2008). Toutefois, peu d’études ont examiné l’effet du genre sur le TSPT (Tragno et al., 2017). Le genre est fondé sur les rôles sociaux auxquels la personne s'identifie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet du genre sur l’évolution des symptômes de TSPT. Les données sont issues d’une étude longitudinale comportant quatre temps de mesures. L’échantillon est composé de 142 employés de la Société des Transports de Montréal exposés à de la violence au travail. Le genre a été mesuré par le Bem Sex Role Inventory qui classe les individus en quatre catégories : féminin, masculin, androgyne ou indifférencié. L’effet du genre sur les symptômes de TSPT a été analysé à l’aide d’un modèle linéaire mixte. Les résultats montrent que l’âge, les années d’ancienneté, le temps et le genre sont significatifs. Les individus masculins ont moins de symptômes que les individus androgynes. Les résultats montrent une interaction entre le temps et le genre. Entre autres, au temps 1, les individus indifférenciés ont plus de symptômes que les individus masculins. Ces résultats indiquent que le genre est une variable intéressante à considérer pour comprendre l’évolution des symptômes de TSPT en contexte de violence au travail.