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Auteur et co-auteurs
Johanna Nouchi
UQAM - Université du Québec à Montréal
Thomas Saïas
UQAM
5a. Résumé

Le processus de réconciliation s’amorce au Canada comme au Québec. L’actualité médiatique couvre régulièrement les atrocités
vécues par les communautés autochtones dans le passé et le présent. Ce momentum de conscientisation soulève la question de la reconnaissance de l’histoire des peuples autochtones et le défi de l’intégrer dans un narratif collectif. Pour appuyer ce processus,
l’enseignement est identifié comme vecteur de changement social. Les enseignants sont les agents de ce changement. Pourtant,
peu d’attention leur est portée.
Cette étude explore l’expérience de douze enseignants d’histoire au secondaire à propos de la transmission de l’histoire des peuples autochtones, au Québec.

Les résultats suggèrent une transmission partielle, fragmentée et encore stéréotypée de l’histoire des peuples autochtones. De plus,
les difficultés du milieu de l’éducation et l’absence physique d’élèves et enseignants autochtones permettent difficilement de
considérer cette transmission comme prioritaire. Néanmoins, les enseignants ont nommé des facteurs facilitants et des pistes de
solutions.

En analysant le discours des enseignants, nous proposons une réflexion concernant les défis éthiques et pratiques suscités par la transmission de l’histoire dans un contexte de réconciliation. Nous conclurons par les pistes d’action suggérées par les enseignants et certains représentants des communautés autochtones.