Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Auteur et co-auteurs
Samantha Kenny, Charlène Arpin, Marie-Hélène Pennestri
Université McGill, Université de Montréal
5a. Résumé

Un nombre grandissant d’enfants vivent le divorce ou la séparation de leurs parents. Bien que la séparation parentale n’affecte pas tous les enfants de la même façon, plusieurs sphères du fonctionnement peuvent en être affectés. Pourtant, les conséquences sur le sommeil des enfants, élément clé du développement, sont encore méconnues. L’objectif de cette revue systématique était de décrire l’état des connaissances sur les associations entre la séparation parentale et le sommeil des enfants (0-18 ans). Une recherche dans les bases de données PsycInfo, MEDLINE, Scopus, ProQuest Dissertations and Theses Global, Social Work abstracts et Web of Science Core Collection a permis d’identifier 358 articles scientifiques (révisés par des pairs). De ceux-ci, 11 études ont été sélectionnés, selon les critères d’inclusion et d’exclusion. Tous sauf un rapportaient des associations significatives entre séparation parentale et sommeil des enfants, montrant notamment que les enfants de parents séparés ont plus de troubles du sommeil (énurésie nocturne, cauchemars, terreurs nocturnes, bruxisme) et une moins bonne qualité du sommeil que les enfants dont les parents ne sont pas séparés. Cette revue systématique a aussi permis d'identifier les facteurs qui devront être mesurés dans les études futures, tels que l’âge des enfants, l’horaire de garde et le contexte de séparation, considérant l’influence de ces facteurs sur le lien entre la séparation des parents et le sommeil des enfants.