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88e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Amira Aoussim
UQAC - Université du Québec à Chicoutimi
Marie-Pier Roussel, Anne-Marie Madore, Cynthia Gagnon, Mathieu Morissette, Catherine Laprise, Elise Duchesne
UQAC, Université de Sherbrooke, Université Laval, UQAC - Université du Québec à Chicoutimi
5a. Résumé

PROBLÉMATIQUE. La dystrophie myotonique de type 1 (DM1) est une maladie héréditaire multisystémique caractérisée par de l'atrophie et de la faiblesse musculaire. L'entraînement en force constitue une intervention intéressante pour contrer la progression des déficiences musculaires. Des données générées par notre groupe de recherche suggèrent une amélioration de la capacité musculaire et fonctionnelle suite à un tel entraînement. L’adaptation musculaire est possible malgré le défaut génétique, mais les processus biologiques sous-jacents demeurent inconnus. MÉTHODOLOGIE. Un entrainement en force de 12 semaines a été suivi par 11 hommes atteints de DM1 et le protéome musculaire a été évalué à l’aide des biopsies musculaires collectées avant et après le programme. RÉSULTATS PRÉLIMINAIRES. Parmi toutes les protéines identifiées dans les échantillons musculaires, 46 ont été modulées significativement par l’entraînement. Une revue de littérature et l’utilisation d’outils de classification (PANTHER, REACTOME, UniProt) ont permis de classer les protéines selon leurs liens fonctionnels et ceux de leurs voies biologiques avec les résultats cliniques obtenus. AVANCEMENT DES CONNAISSANCES. En investiguant les différents processus biologiques impliqués dans les gains cliniques observés, ces analyses permettront d’identifier des biomarqueurs musculaires d’amélioration clinique, qui pourront éventuellement être mesurés lors d’essais cliniques élaborés pour améliorer la fonction musculaire.