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Auteur et co-auteurs
Sarah Lebel
UQAM - Université du Québec à Montréal
Pascale Brillon
Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

La perte d’un proche par homicide peut entraîner des répercussions sur la santé mentale, dont le trouble de stress post-traumatique (Van Denderen et al., 2015). La détresse de ces endeuillés serait d’ailleurs encore plus sévère et distincte que celles présentées par toute autre population d’endeuillés (p. ex, accident et suicide). Or, les données montrent de fortes différences interindividuelles quant à la détresse post-homicide. Par conséquent, des facteurs pourraient favoriser ou inhiber le développement et le maintien de ces symptômes suite à l’homicide. Cette revue systématique vise à identifier dans la littérature les facteurs post-traumatiques de la détresse chez les EH, une population méconnue scientifiquement et recevant peu d’aide spécialisée. Une recherche a été menée dans trois bases de données (p. ex., PsycNET) à l’aide de mots clés spécifiques sans restriction de date ou de langue. Sur les articles identifiés, 16 ont été inclus dans cette analyse. Parmi les facteurs post-traumatiques identifiés dans ces articles figurent l’insatisfaction en lien avec le système de justice, les cognitions négatives, le manque de soutien social et le sentiment d'absence de sens à la vie. Cette revue permet de connaître avec précision les facteurs post-traumatiques de la détresse des EH. Par conséquent, cette dernière est un atout majeur au développement d’interventions thérapeutiques plus spécifiques à la population d’EH, et donc plus efficaces.