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Marie-Andrée Bertrand, Université de Montréal

En 1972, Marie-Andrée Bertrand (1925-2011) se dissocie des conclusions de ses collègues de la commission LeDain sur l'usage des drogues à des fins non médicales. Elle présente alors deux rapports dissidents où elle recommande non seulement la légalisation des substances psychotropes, mais aussi le contrôle de leurs prix et de leur qualité par l'État.

MA Bertrand
Photographie de Marie-Andrée Bertrand, mars 1960. Fonds Gabriel Desmarais (Gaby). Crédits : Photo Gaby (Gabriel Desmarais). P795,S1,D10164.

[Propos recueillis par Élaine Hémond. La version initiale a été publiée en mars-avril 1998 dans la version imprimée du présent magazine, alors dénommé Interface]

La criminologue Marie-Andrée Bertrand est de « ceux qui veulent changer la face du monde ». Et ce n'est pas d'hier. Avec de vrais mots pour du vrai monde qu'elle voudrait plus libre, elle ne cesse, depuis plus de quarante ans, de s'élever contre le contrôle social sous toutes ses formes. Ainsi, au milieu des années 1950, bien avant l'apparition du mouvement féministe au Québec, elle dénonce les délits de conduite sexuelle immorale dont sont accusées de jeunes femmes mineures ayant supposément perdu leur virginité. Puis, à la fin des années 1960, on la met en question parce qu'elle nie, dans les cours qu'elle donne à l'Université de Montréal, l'existence de la personnalité criminelle. En 1972, elle se dissocie des conclusions de ses collègues de la commission LeDain sur l'usage des drogues à des fins non médicales. Elle présente alors deux rapports dissidents où elle recommande non seulement la légalisation des substances psychotropes, mais aussi le contrôle de leurs prix et de leur qualité par l'État.

Les décennies qui suivent n'estompent nullement sa vision critique de la société ni son franc-parler, « ni cette espèce d'idéalisme, que certains appellent de l'utopie, qui me motivera sans cesse », dit-elle. Au cœur de ses combats, entre autres : la faible représentation des femmes dans des fonctions d'autorité intellectuelle, notamment à l'Université de Montréal; la perpétuation par l'Église du pouvoir des hommes sur le corps des femmes; les méthodes policières insidieuses et maquillées qu'on utilise pour incriminer les prostituées; la disproportion entre la sévérité des conditions d'incarcération imposées aux femmes et les fautes commises.

Féministe, Marie-Andrée Bertrand? Bien sûr. Mais dogmatique, non. D'ailleurs, ses propos n'ont pas seulement hérissé les poils de moustache de quelques juges paternalistes et d'universitaires récalcitrants aux changements. Ils ont aussi parfois suscité l'agacement de féministes blessées par sa liberté de pensée. Ces féministes mêmes qui furent ses alliées et ses collègues, mais envers lesquelles elle est toujours restée critique. Croit-elle, par exemple, que les conjoints violents peuvent être mieux pris en charge au moyen d'une approche sociale et psychologique plutôt que d'une incarcération incontournable et immédiate? Elle le dit et l'explique. Croit-elle, par ailleurs, que l'on a tort de nier le potentiel violent des femmes? Elle ose, elle, parler de la violence dont les femmes (dans une proportion beaucoup moindre que les hommes) en sont aussi parfois les auteures. Elle renchérit : « Il n'est pas acceptable, ni théoriquement ni sur le plan éthique, que les théoriciennes endossent sans les analyser les demi-mensonges ou les demi-vérités proférées par les militantes féministes. Notamment quant à l'importance relative de la victimisation des femmes. »

Au cœur de ses combats, entre autres : la faible représentation des femmes dans des fonctions d'autorité intellectuelle; la perpétuation par l'Église du pouvoir des hommes sur le corps des femmes; les méthodes policières insidieuses et maquillées qu'on utilise pour incriminer les prostituées; la disproportion entre la sévérité des conditions d'incarcération imposées aux femmes et les fautes commises.

Censure? Connais pas!

Personne ne s'étonnera du fait que Marie-Andrée Bertrand déteste la censure. Elle la voit partout et la juge particulièrement dangereuse en sciences humaines. « Par exemple, on ne doit pas s'interdire de critiquer le féminisme. Comme toute censure, cela fausse l'analyse et empêche toute théorisation sérieuse, dit-elle. Quel que soit notre champ de recherche, notre effort de déconstruction doit aussi s'étendre à nos propres construits. » La chercheuse parle bien sûr de construits scientifiques, mais aussi des construits d'une société et des femmes. D'ailleurs, en 1998, elle bondit comme elle le faisait il y a vingt ans lorsqu'elle entend des femmes occupant un poste de haute responsabilité attribuer leur réussite professionnelle à leur chance personnelle. « Chanceuses d'avoir eu un mari exceptionnel, chanceuses d'avoir eu un patron compréhensif et même chanceuses d'avoir commencé leur carrière alors que les femmes n'étaient pas menaçantes dans les milieux de travail! » Ces mêmes arguments, elle les avait entendus presque mot pour mot en 1976, de la bouche d'une bonne partie des professeures universitaires qu'elle tentait d'associer au Comité sur le statut de la femme de l'Université de Montréal. Parions que derrière l'évocation de la « chance » par des femmes intelligentes, Marie-Andrée Bertrand voit la persistance de cette autocensure féminine qui escamote encore la « réalité» des obstacles.

Cette attitude critique que d'aucuns jugent provocatrice, Marie-Andrée Bertrand ne l'a sans doute pas acquise totalement à l'Université de Californie, où elle a fait ses études de doctorat en criminologie. Mais convenons que vivre deux ans sur le campus de Berkeley au milieu des années 1960 laisse des traces. « Nous avions l'occasion de côtoyer des personnages impressionnants, tels Jurgen Habermas et plusieurs Prix Nobel, rappelle-t-elle. Et surtout, surtout, je me suis trouvée immergée dans cette ambiance de contestation sociale tous azimuts qui allait bientôt déborder sur l'ensemble de l'Occident. » En quelques semaines, elle est témoin (et gageons qu'elle en fait partie) de ces manifestations d'étudiants qui scandent : « Let us stop the machine. Nous voulons apprendre. Nos intelligences ont le droit d'apprendre. Nous voulons avoir notre mot à dire sur l'éducation. » Elle voit aussi les enseignants de l'École de criminologie de Berkeley inviter des soldats fraîchement revenus du Vietnam à témoigner de ce qu'ils y ont vu. Des hommes brisés qui donnent des cours de « vécu » à ces jeunes gens de bonne famille. Dans plusieurs salles de Berkeley, la tribune est aussi offerte à des Noirs qui revendiquent, entre autres, le droit d'entrer dans cette université de prestige.

De la Californie au Québec

Marie-Andrée Bertrand aime bien parler de ces années. Elle se souvient ainsi de son étonnement lorsque, le lendemain d'une réunion de la League for sexual freedom (sans doute un atelier pratique) où la marijuana circulait ouvertement, le chancelier de Berkeley n'avait pas hésité à protéger ses étudiants contre les poursuites judiciaires. « Il l'a fait notamment en dénonçant l'inacceptable intervention de la police sur un campus universitaire. Ses propos se fondaient sur une loi édictée à Paris en 1229 interdisant l'intervention des forces de l'ordre dans une université. » La criminologie prenait un visage tout autre que celui découvert par Marie-Andrée Bertrand auprès des tribunaux et dans les salles de cours de Montréal. « Je me retrouvais au cœur d'une grande révolution de gauche en criminologie », dit-elle. Ces iniquités qu'elle avait déjà relevées dans la justice pénale, voilà qu'elles figuraient dans l'arsenal d'un véritable mouvement de déconstruction de la criminologie positiviste.

"Je me retrouvais au cœur d'une grande révolution de gauche en criminologie", dit-elle. Ces iniquités qu'elle avait déjà relevées dans la justice pénale, voilà qu'elles figuraient dans l'arsenal d'un véritable mouvement de déconstruction de la criminologie positiviste.

De retour au Québec en 1967, elle se replonge dans l'enseignement et la recherche à l'École de criminologie de l'Université de Montréal. Elle ne sait pas encore qu'un projet à la mesure de son désir de changer le monde l'attend : le cabinet fédéral l'invite, en effet, à siéger à la Commission d'enquête sur l'usage des drogues à des fins non médicales. Ses convictions antiprohibitionnistes sont déjà connues... Après quatre ans de travail nomade dans les dix provinces du Canada, la Commission LeDain présente ses rapports finaux en 1973, dans lesquels elle recommande la décriminalisation de la simple possession de drogues douces. Ces recommandations sont jugées très avant-gardistes. Trop, même. Mais Marie-Andrée Bertrand, elle, trouve qu'elles ne vont pas assez loin. Elle produit donc deux rapports dissidents. « Je suggérais que l'on voie plus loin et plus globalement en légalisant l'ensemble des psychotropes et en assurant un contrôle du marché (prix, qualité) au moyen d'une régie d'État.» Certains journaux la lapident. Le Devoir, entre autres, sous la plume d'Alice Parizeau, l'attaque vivement. « Vicieusement », précisera-t-elle.

"Je suggérais que l'on voie plus loin et plus globalement en légalisant l'ensemble des psychotropes et en assurant un contrôle du marché (prix, qualité) au moyen d'une régie d'État", de dire Marie-Andrée Bertrand.

Mais ni les propositions du rapport LeDain ni les siennes ne furent, bien sûr, retenues par le gouvernement du Canada. La déception fut grande chez les commissaires et, encore récemment, le juge LeDain disait à sa collègue : « Si nous avions présenté un rapport unique, le gouvernement aurait sans doute accepté de décriminaliser les drogues douces.» Tout en admet tant la probabilité de cette hypothèse, Mme Bertrand continue à croire qu'une légalisation des drogues les moins nocives aurait laissé au marché noir le contrôle total des drogues les plus dangereuses. « Je voyais cela comme un piège... et j'y vois toujours un piège », commente celle qui préside actuellement la Ligue internationale antiprohibitionniste, un organisme regroupant une centaine de philosophes, juristes, médecins, psychiatres, politologues et parlementaires de plusieurs pays. Toutes ces personnalités, dont plusieurs reconnues sur le plan international, s'opposent aux lois actuelles sur les drogues et mettent de l'avant des politiques de réduction des dommages et des risques inhérents à leur usage.

Entre ténacité et réfutabilité

Au fil des ans, Marie-Andrée Bertrand a démontré sa ténacité et sa constance. Peu de personnes connaissent aussi bien qu'elle les prisons pour femmes en Occident. Depuis une dizaine d'années, son équipe de recherche a visité, analysé et comparé 22 prisons pour femmes dans sept pays (Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Norvège, Danemark et Finlande). Dans son livre Prisons pour femmes, que les Éditions du Méridien (1998), on trouvera le bilan de ces recherches effectuées avec sa collègue Louise L. Biron. Un bilan qui, dans l'ensemble, est peu reluisant. « La discrimination est encore bien présente dans la plupart des prisons pour femmes des pays occidentaux, dit-elle. Et l'humanisation de l'environnement carcéral des femmes ne semble pas pour demain, sauf, peut-être, pour quelques prisons en Europe et aux États-Unis qui ont déjà adopté des approches novatrices. Afin de changer les choses, il faudrait que l'on traite ce sujet sur le plan politique, que l'on réussisse à attirer l'attention et des autorités carcérales et des décideurs politiques. » Dans ces propos, nous retrouvons la question qu'elle posait déjà en 1979 dans son premier livre, La femme et le crime : « Devrons-nous chercher à déranger puissamment l'ordre qui nous infériorise, nous exclut ou nous ignore? »

En plus d'être si fidèle à ses convictions, Marie-Andrée Bertrand ne démord pas de sa croyance en la réfutabilité de toutes les hypothèses scientifiques, notamment... des siennes. Selon elle, c'est par la dialectique et par la proposition de nouvelles hypothèses que l'on alimente la science et les changements sociaux. « Les théories scientifiques sont certes nécessaires, mais elles sont à construire et à reconstruire. Sans cesse. En fait, elles ne sont ni nécessaires ni même utiles lorsqu'elles se présentent comme des dogmes. » Dans ces deux phrases, Marie-Andrée Bertrand résume le fil conducteur de ses trente-cinq ans de recherche et d'enseignement. On a tout à coup l'impression qu'elle ira jusqu'à dire qu'elle n'a pas été suffisamment contredite dans ses combats! Mais elle ne le dit pas. Elle se contente de constater ceci: « Si je fais le bilan de toutes ces années, je constate que j'ai bien plus souvent contredit que je n'ai été contredite. »

"Les théories scientifiques sont certes nécessaires, mais elles sont à construire et à reconstruire. Sans cesse. En fait, elles ne sont ni nécessaires ni même utiles lorsqu'elles se présentent comme des dogmes."

Enseignement et engagement

Depuis 1967, Marie-Andrée Bertrand a toujours enseigné à l'Université de Montréal, sauf pour un an où on l'invita à l'École de criminologie de Berkeley. Or, au fil de ces années, le mouvement féministe prend de l'ampleur au Québec. Même qu'à l'Université de Montréal, bastion des traditions, l'approche de Mme Bertrand est bientôt tolérée. Ainsi, on lui confie successivement plusieurs postes : vice-doyenne de la Faculté d'éducation permanente, membre de l'Assemblée universitaire, membre du Conseil de l'Université. Elle a même plongé dans le syndicalisme en assurant la présidence de l'Association des professeurs de l'Université de Montréal, en 1970. « Juste au moment de la grève du personnel non enseignant! Une grève douloureuse pour l'Université, mais aussi pour moi, dit-elle. Mes intérêts et mes travaux étant tous orientés vers la lutte contre le contrôle social, il m'était difficile de prendre conscience du peu de générosité de certains professeurs face aux revendications des grévistes, que je croyais justifiées. » Malgré ces déceptions, quelques années plus tard, en 1976, elle accepte de devenir la première présidente du Comité sur le statut de la femme. « Là encore, il n'était pas facile d'assumer ce rôle! Quand on sait qu'en 1998, cette université de 52 000 étudiants ne possède encore aucune structure d'études féministes, on peut imaginer la situation il y a 22 ans! Il est vrai qu'à l'époque, je ne savais pas décomposer la proposition des femmes qui, se disant "chanceuses" d'occuper un poste à l'Université de Montréal, ne voulaient surtout rien bousculer. »

Criminologie et féminisme

« Les théories féministes ont fait beaucoup plus pour la criminologie que cette discipline n'a fait pour les théories féministes et pour les femmes. » Marie-Andrée Bertrand sait de quoi elle parle. Elle est de celles qui ont défriché le terrain pour relier ces deux champs qui semblaient imperméables l'un à l'autre. « Comme travailleuse sociale d'abord, au milieu des années 1950, j'ai vu à quel point les lois ne tenaient pas compte du fait que plus de la moitié de la population est constituée de femmes. » Pour tout dire, la piqûre pour la criminologie, la chercheuse l'a eue après sa maîtrise en sciences sociales, alors qu'elle travaillait auprès du Tribunal de la jeunesse. « C'est là que j'ai découvert toute l'horreur des dispositions du code pénal canadien en matière de contrôle de la vie sexuelle des jeunes femmes. Même si la Loi sur les jeunes délinquants ne spécifiait nullement que le délit de conduite immorale ne concernait que les jeunes femmes, bizarrement, je ne voyais jamais de garçons accusés de tels délits, se souvient-elle. Et mon sang ne faisait qu'un tour lorsque les présumées coupables étaient examinées par un médecin chargé de vérifier chez elle la présence ou non de l'hymen. » Il n'y avait bien sûr jamais de victime pour porter plainte.

Pendant ces années, la travailleuse sociale accumula une importante documentation dans le but de fouiller la question, d'aller voir si l'on pouvait faire changer cette « justice » tellement... inéquitable. Quelques années plus tard, dans son mémoire de maîtrise en criminologie, elle tentera de disséquer le comportement présumément délinquant des jeunes filles. Déjà, elle émettra l'avis qu'un État pervertit sa mécanique pénale quand il se met à poursuivre des gens pour des crimes sans victimes. Encore récemment, elle était convoquée en cour pour expliquer aux juges qu'il n'était pas anormal que l'Association des prostituées de Montréal publie dans son journal une liste de clients à éviter. Car elles se rendent mutuellement service en identifiant (par la couleur de la voiture et son numéro d'immatriculation) des hommes reconnus pour infliger des coups et blessures à leurs partenaires. « J'ai expliqué au magistrat que c'était un acte de responsabilité pour ces femmes que de se protéger mutuellement. » Là encore, elle choque en prônant la solution adoptée à Hambourg et à Amsterdam, où l'on réglemente (santé, impôts...) et contrôle les activités de prostitution. « Le libéralisme juridique et moral a toujours été pour moi un principe de base. »

"Le libéralisme juridique et moral a toujours été pour moi un principe de base."

Formation des adultes

Une autre facette méconnue de la personnalité de Marie-Andrée Bertrand est liée à son attachement à la formation permanente. Elle commença ses activités dans ce domaine alors qu'elle était travailleuse sociale, en formant des éducateurs et éducatrices pour les centres de jeunes délinquants, activités qu'elle a poursuivies pendant toute sa carrière. Elle fut d'ailleurs vice-doyenne de la Faculté d'éducation permanente de l'Université de Montréal pendant trois ans. Récemment, elle contribuait au programme de doctorat en sciences humaines appliquées, créé avec son collègue Jean Trépanier. Ce programme est actuellement offert aux femmes et aux hommes qui ont plusieurs années d'expérience professionnelle. En fait, le retour aux études et la réorientation de carrière, Marie-Andrée Bertrand connaît. N'a-t-elle pas elle-même effectué un virage à 180° alors qu'elle avait 29 ans?

La pianiste

Non, Marie-Andrée Bertrand n'est pas née criminologue, même si on la connaît mondialement sous cette étiquette! La boucle de ce portrait d'un parcours inédit sera bouclée seulement lorsque vous saurez qu'une bonne part de la vie de Marie-Andrée Bertrand a été consacrée à la musique. La pianiste s'acheminait vers une carrière internationale de concertiste lorsqu'elle opta pour des études de maîtrise en sciences sociales. Comment explique-t-elle cette décision alors susceptible de saboter tous les efforts qu'elle avait mis pendant vingt-cinq ans dans l'apprentissage et la pratique de la musique? « Une espèce de sentiment du devoir! », dit-elle, non surprise qu'on ne la prenne pas vraiment au sérieux. Ne vient-elle pas d'affirmer que désir et plaisir constituent ses deux motivations profondes? « Bon, d'accord, j'ai aussi une véritable passion pour les sciences sociales et les diverses questions que j'étudie, avoue-t-elle. Mais si le choix était à refaire, sans doute choisirais-je la musique. »

Marie-Andrée Bertrand au piano
Marie-Andrée Bertrand au piano, lors de l'entretien. Crédits photographiques : Serge Paré. Source : Acfas.

 


  • Marie-Andrée Bertrand
    Université de Montréal

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