Finaliste
François Chartier et Patrick Laprise
Université Laval
Des larves qui ne manquent pas d'air
Nous sommes à l’intérieur de l’embryon d’une drosophile à quelques heures de l’éclosion sous la forme d’un petit ver microscopique. Le cas échéant, sa respiration serait assurée par tout un réseau de ramifications (en orangé). Ce sont des petits tubules remplis d’air qui acheminent l’oxygène partout dans le corps de la larve. Les chercheurs les étudient attentivement, car les mécanismes qui dictent les élongations et les bifurcations de ces tubules, chez la drosophile, se sont conservés dans l’évolution jusqu’à nous. Et leurs dysfonctionnements sont à l’origine de nombreuses pathologies chez l’humain. C’est dire que les mouches à fruits peuvent encore conduire à de fructueuses découvertes.