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Lucile Pain - Photo
Finaliste

Lucile Pain

UQAC - Université du Québec à Chicoutimi

Étude de l'éosinophile dans l'asthme allergique: caractérisation de l'épigénome et du transcriptome

 

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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
J’ai déjà tenté de vulgariser ma thèse à ma famille. Le plus gros défi était le niveau de vulgarisation à prendre : dépendamment du socle de connaissances générales de chacun, de leur background loin de mon domaine. Ce processus a occasionné quelques « Lucile, je ne comprends rien », ce qui m’a fait prendre conscience que je devais m’éloigner le plus possible des concepts et mots trop abstraits pour rester dans ce que tout le monde connait.

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Ma recherche représente ce qui m’anime au quotidien, ce qui me passionne. Je ne m’imagine tout simplement pas ne pas faire ce que je réalise présentement. Mener une thèse de doctorat est un choix pris au 1er cycle qui s’est affiné et concrétisé (et continue de le faire) jusqu’à aujourd'hui.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant chercheur? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur?
C'est une quantité (très) importante de travail et une belle diversité d’éléments à réaliser. Une thèse n’est pas un long fleuve tranquille mais chaque étape franchie est une réelle joie pour l’étudiant. Un doctorat, c’est aussi l’envie constante de s’améliorer, d’aller plus loin, d’en connaître d’avantage : c’est une aventure humaine. Mon expérience la plus enrichissante est l’enseignement et la possibilité de transmettre ma passion.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’ai décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes afin que ma famille, qui ne vit pas avec moi, puisse voir en direct un peu de ce que je fais au quotidien et surtout le comprenne. Je voulais aussi que les gens comprennent l’importance de la complexité de l’asthme, une maladie qui tend à être de plus en plus présente et qui est impactée par notre environnement au sens large. Je voulais que les gens se sentent à même de comprendre un peu la génétique, une science qui peut parfois sembler difficile d’accès.

En participant à ce concours, en quoi avez-vous atteint de nouveaux sommets?
Je ne mesure pas encore vraiment la portée que peut avoir le concours mais je vois déjà que les gens qui m’entourent, en dehors du cadre universitaire où j’étudie, sont plus réceptifs et en connaissent d’avantage sur l’asthme et la génétique. Représenter mon laboratoire à la finale québécoise permet d’envisager une belle visibilité, et donc une bonne compréhension à l’échelle de Monsieur et Madame tout le monde, ce qui est un des buts de la recherche.