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Marie-Ève Blackburn, ÉCOBES (CCTT)

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Parcours 

Marie-Ève Blackburn
Marie-Ève Blackburn

Je m’appelle Marie-Ève Blackburn et je suis chercheuse dans un Centre collégial de transfert en innovation sociale (CCTT-PSN), ÉCOBES – Recherche et transfert du Cégep de Jonquière. Mon parcours universitaire a débuté par un baccalauréat en sociologie à l’Université Laval, suivi d’une maîtrise en démographie à l’Université de Montréal. C’est au moment de terminer ma maîtrise en 2003 que j’ai été embauchée à ÉCOBES. Tout en travaillant pour ce groupe de recherche, j'ai obtenu de la même université un Ph.D. en sciences humaines appliquées. Ma thèse portait sur les représentations sociales de la pharmacogénétique au Québec.

Mon emploi à ÉCOBES comporte de nombreuses responsabilités et j’apprécie cette diversité. Je participe aux différentes étapes des projets, de la conception à la communication des résultats, en passant par la rédaction de la subvention ou de l’offre de service, la rédaction du rapport et la collecte de données. Depuis l’obtention de mon doctorat, j’ai beaucoup plus d’autonomie dans le choix des sujets et le type de recherche que je fais. Et de plus, fort apprécié, je peux désormais postuler à de grands fonds de recherche provinciaux et fédéraux.

Mes travaux de recherche touchent autant la sociologie médicale, la sociologie de la jeunesse que le développement social. Par exemple, je m’intéresse à l'évolution du bien-être psychologique et social des jeunes, notamment au regard de leur estime de soi et leur satisfaction corporelle, de même qu’aux questions touchant à leur insertion professionnelle et à leurs parcours scolaires. J’ai aussi un autre projet totalement différent qui porte sur le transfert de connaissances en pratique clinique de la pharmacogénétique. Pour moi qui m’intéresse à une foule de sujets, je trouve que c’est un des avantages de travailler dans un CCTT si on compare au milieu universitaire où souvent la surspécialisation est de mise.

Le principe des CCTT c’est de travailler avec le milieu pour répondre à ses préoccupations. L’approche ne se fait pas du haut vers le bas, mais de manière horizontale, en étroite collaboration avec les acteurs des milieux. Ces acteurs apprécient d’être au cœur du projet et comme ils peuvent remuer le projet à toutes les étapes, ils s’approprient davantage les résultats et l’application des recommandations est sentie comme allant de soi. J’ai ainsi la chance de faire de la recherche utile pour la société tout en ayant la reconnaissance de mes pairs et de ma communauté.

Et depuis plus d’un an, me voilà devenue cotitulaire d’une chaire conjointe université-collège qui est unique au Québec. Il s’agit de la Chaire de recherche UQAC-Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé, l’adaptation et les aspirations des jeunes (VISAJ.ca). Devenir cotitulaire d’une chaire avec deux professeures de l’UQAC, Jacinthe Dion et Marie-Christine Brault, ouvre des opportunités de collaborations incroyables. En plus de superviser des assistants de recherche du cégep et de l’université, j’ai désormais la chance de codiriger des étudiants de maîtrise, de doctorat et même des postdoctorants qui travaillent sur nos projets de recherche.


La recherche, c'est une équipe 

Marie-Ève Blackburn

Aux trois semaines environ, toute l’équipe d’ÉCOBES se rencontre pour discuter de l’avancement des travaux, des besoins de soutien, du dépôt des nouvelles demandes ou encore des suivis avec les organisations et entreprises qui ont sollicité nos services. Ces rencontres permettent de trouver collectivement des solutions aux problèmes rencontrés lors de l’élaboration ou la réalisation d’un projet. L’interdisciplinarité de notre groupe de recherche est très riche et apporte justement une diversité de points de vue qui nous permettent de répondre adéquatement aux problématiques soulevées. Notre équipe de recherche est formée d’une douzaine de personnes. Sur la photo : Alexandre Roy, technicien en recherche sociale; Luc Laberge, Ph.D., chercheur en neuropsychologie; Julie Auclair, M.Sc. enseignante-chercheure en statistique; Marco Gaudreault, M.A., chercheur en sociologie; Nadine Arbour, M.A., directrice d’ÉCOBES; Lucie Néron, adjointe-administrative; Camélia Dubois, M.Sc., chargée de projet; Josée Thivierge, M.A., chercheure en anthropologie; Jean-Guillaume Simard, Ph.D., enseignant chercheur en urbanisme; Marie-Eve Blackburn, Ph.D., chercheure en sciences humaines; ainsi que Marie-Hélène Tremblay, M.A., enseignante-chercheure en sociologie. Manquants sur la photo : Valérie Émond, technicienne en bureautique, Michaël Gaudreault, B.A., enseignant-chercheur en mathématique et Julie Labrosse, M.A., chercheure en éducation. Plusieurs assistants de recherche viennent compléter l’équipe.

 

À Londres, pour partager

Marie-Ève Blackburn

Posture classique de la chercheuse en représentation. Je suis ici à Londres en 2016, au congrès Appareance Matters, pour présenter des résultats sur l’image corporelle et l’estime de soi d’adultes québécois. Mon affiche intitulée « Body Dissatisfaction and Self-Esteem : Perception vs Reality » a été très bien accueillie. J’y ai rencontré, entre autres, une de mes cochercheure australienne avec qui je n’avais communiqué que par courriel. Notre lien n’en a été que renforcé et, par la suite, elle m’a invitée à participer aux travaux de l’International Academy of Body Image, Eating Problems And Health. Voilà qui illustre assez bien la force des rencontres en « vrai ». Ils s’y nouent ou s’y consolident des relations qui nous accompagneront longtemps et qui sont essentielles à notre travail. 

 

Collecte de données

Marie-Ève Blackburn

La planification et la collecte des données, c’est le moment de contact avec les participants. J’aime. Je peux alors bien m’imprégner de leur réalité. Toutefois, il s’agit d’une étape cruciale, délicate et très exigeante puisque la qualité de la collecte influencera toute la suite. Il faut voir venir les problèmes, établir une relation de confiance avec le milieu d’accueil et s’assurer que les répondants sont non seulement consentants, mais aussi sérieux quand vient le moment de s’investir à travers leurs réponses. Préparer une collecte de données de qualité est vraiment difficile et occasionne souvent plusieurs défis à relever, mais alors quel sentiment de fierté quand le projet est réussi. Je suis toujours enthousiaste lorsque j’entreprends cette étape, car la rencontre avec les participants m’encourage dans la poursuite du projet et elle permet, au final, d’avoir des retombées concrètes dans le milieu.


  • Marie-Ève Blackburn
    ÉCOBES (CCTT)

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