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Ce colloque multidisciplinaire propose un état des lieux de la recherche menée par les chercheur.e.s-professionnel.le.s de la santé issu.e.s de différentes disciplines et provenant du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), du Centre hospitalier de l’Université Laval (CHUL) et du Centre hospitalier de l’Université de Sherbrooke (CHUS).
La santé mondiale est un champ de recherche et de pratique qui vise l’amélioration de la santé et l’équité en santé pour tous les peuples (Koplan et al., 2009). Elle s’inscrit dans une perspective interdisciplinaire et intersectorielle, et considère que les problématiques, les déterminants et les solutions en santé transcendent les frontières. Si cette définition est connue, la diversité des pratiques et des lieux de pratique l’est moins, d’où l’importance de connaître et de reconnaître la santé mondiale par ses pratiques.
L’histoire de vie est une méthodologie de recherche formation instaurée par Gaston Pineau (1983). Cette pratique s’est d’abord développée au sein de la francophonie au cours des années 1980, en Espagne (1999), puis en Allemagne, en Suède, en Amérique latine et au Japon, où des groupes de diverses appartenances culturelles ont formé des réseaux pour diffuser et soutenir cette pratique et pour explorer les enjeux propres à leur culture.
La Faculté des sciences sociales fêtera en 2013 ses 75 ans d'existence. Depuis sa création en 1938 par le Père Georges-Henri Lévesque, plusieurs étudiants et professeurs-chercheurs de la faculté  ont fait progresser la science en jetant un regard critique et éclairé sur les changements sociaux et les individus qui les vivent. Les enjeux et les défis de la recherche sociale ont changé au cours des ans suivant, entre autres, le rythme des transformations au sein des grands organismes subventionnaires.
Environ 450 millions d’individus sont aux prises avec des enjeux de santé mentale, ce qui en fait la cause première d’invalidité au monde. Au Canada, les enjeux de santé mentale touchent plus de 6,7 millions d’individus alors qu’un·e canadien·ne sur deux vivra des enjeux de santé mentale avant l’âge de 40 ans. Cette situation alarmante a été empirée par la crise sanitaire et économique de la COVID-19, qui a augmenté de 20 % le nombre d’enfants et d’adultes figurant sur une liste d’attente de services en santé mentale dans le réseau public.
De récents articles (Taylor, Coffey, 2009; Pain, 2009; Travers, 2009; Wiles, Crow et Pain, 2011) présentent des analyses de pratiques de recherche qui s’affichent innovantes et mettent en lumière une problématique intéressante à explorer. Travers (2009) estime que ce qui est présenté comme une innovation par les chercheurs est de fait une adaptation ou un raffinement de méthodes classiques.
Malgré le nombre croissant de nouveaux chercheurs (ACES, 2003), l’écart entre la recherche scientifique et la pratique demeure important, notamment dans les sciences de la gestion. Dans ces conditions, comment est-il possible de prétendre développer de nouvelles connaissances avant même que les gestionnaires soient confrontés à une prise de décision liée à des problématiques émergentes?
Notre colloque aborde deux éléments qui se succèdent, à savoir les modes de production et les modes de diffusion des connaissances. Où en sont les chercheurs, les universités et les organismes de financement en termes de pratiques et de réflexions sur ces sujets?
Les populations de la région du Sahel vivent de multiples défis : déplacements forcés, crises alimentaires, instabilité politique. Ces phénomènes ont contribué depuis 1970 à construire le Sahel comme un bloc géopolitique nécessitant des interventions portées surtout par les acteurs occidentaux. L’échec des opérations militaires, l’insécurité, les coups d’État et les sentiments anti-occidentaux ont contribué à diriger les orientations géopolitiques vers la Chine, la Russie et le Moyen-Orient.
Le Centre interuniversitaire québécois de statistiques sociales (CIQSS) célèbre cette année ses 20 ans. Depuis sa création, le CIQSS soutient la recherche de pointe orientée vers la compréhension de grands enjeux de société en donnant à toute une communauté de chercheurs et chercheuses l’accès à un vaste ensemble de microdonnées détaillées et confidentielles de Statistique Canada et de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Le Musée d’histoire, thématique ou de société, a acquis au cours des dernières décennies une grande autonomie : médiateur des savoirs produits par les historiens, il est aussi producteur, metteur en scène et auteur. En recomposant l’histoire qu’il veut raconter, en intégrant l’histoire orale, en collaborant à des commémorations, il sélectionne, fait des choix, périodise et assume son autorité et son expertise à sa manière, dans la médiation de la connaissance.
Il existe de multiples façons pour les citoyens et les citoyennes de s’engager dans une activité scientifique, au-delà de la participation à des études en tant qu’objets humains. Réunies sous le terme de sciences participatives, ces pratiques suscitent beaucoup d’intérêt de la part des personnes qui n’exercent habituellement pas d’activité professionnelle en recherche : elles peuvent contribuer à répondre à une question ou contribuer à une cause par la voie de la science, ou encore valoriser au sein de ce processus des connaissances acquises par l’expérience.
Ce colloque veut discuter du « processus » de demande et de renouvellement de consentement et d’assentiment lors des projets de recherche auprès de personnes vulnérables, aptes ou inaptes, ou auprès d’enfants et d’adolescents. La vulnérabilité est prise ici dans son sens large, c’est-à-dire qu'il s’agit de personnes éprouvées de diverses façons, atteintes ou non de maladie, mais souffrant dans leur vie et dans leur société.
Ce programme d’apprentissage en groupe de 1 crédit par heure a reçu la certification du Collège des médecins de famille du Canada et du Collège québécois des médecins de famille et donne droit au plus à 5,5 crédits Mainpro+MD.
Nous évoluons dans une époque où la technologie numérique est présente dans presque tous les aspects de notre vie. Si les avantages du numérique sont indéniables, il est évident que persistent également une série de défis éthiques, sociaux et environnementaux liés à la production et à l’utilisation des technologies numériques. Comme on le constate au congrès cette année, le milieu politique du Québec démontre lui aussi une intention ferme d’accélérer le virage numérique sur divers fronts, notamment celui de la production de données pour la prise de décision éclairée.
Les revues savantes publiant en français sont relativement nombreuses parmi l’ensemble des revues canadiennes. À but non lucratif dans leur très grande majorité, elles sont portées et soutenues par des sociétés savantes, des presses, des facultés ou encore des bibliothèques universitaires. La plupart étant actives depuis des décennies, ces revues sont le plus souvent rattachées aux disciplines des sciences humaines et sociales, et des arts et lettres.
Dans sa résolution du 25 septembre 2015, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté le document « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ». Il s’agit d’un cadre d’action qui vise à accélérer la transition vers une société durable à l’échelle mondiale et qui est basé sur 17 objectifs de développement durable (ODD) et 169 cibles. La communauté scientifique est de plus en plus engagée dans la recherche de solutions concrètes pour l’atteinte de ces objectifs et de leurs cibles mondiales.
Le golfe du Saint-Laurent est une entité unique qui réunit, autour des questions liées à son fonctionnement, des disciplines issues des sciences océaniques, sociales, de l’éducation et même des domaines liés à l’exploitation des ressources. Les spécialistes océaniques ne travaillent pas de manière isolée sur l'influence des perturbations naturelles et anthropiques.
Le concept de santé durable est axé sur la prévention et la promotion, et prend forme dans une approche globale et interconnectée de la santé et du bien-être. La santé durable fait référence à l’ensemble de facteurs sociaux, économiques, environnementaux et individuels, aussi appelés les déterminants de la santé, qui influent sur l’état de santé d’une personne et d’une population.
Au Québec, des milliers d’interactions entre patients et professionnels de la santé sont enregistrées quotidiennement et produisent des données médico-administratives et de santé qui sont compilées de façon systématique. D’autres données sont collectées spécifiquement à des fins de recherche via, entre autres, des cohortes populationnelles ou des cohortes hospitalières composées de patients atteints de certaines maladies. Toutes ces données de santé sont des outils précieux pour la recherche et l’avancement des connaissances.
Reconnaissant l’importance de l’éducation pour le développement de la société, le Québec est plus que jamais mobilisé au regard d’enjeux éducatifs cruciaux, comme la persévérance et la réussite scolaire, où un partenariat a été établi entre les acteurs des milieux scolaire, communautaire, universitaire, ministériel et des affaires. Le Québec reconnaît également l’importance de la recherche et de l’innovation pour son développement.
La télésanté clinique consiste à utiliser des technologies de l’information et des communications (TIC) en soutien à la pratique clinique, permettant principalement la prestation de soins de santé à distance. Au moyen d’outils technologiques, la télésanté vient appuyer la mise sur pied de réseaux intégrés de services. Dans un contexte marqué par le vieillissement de la population, la prévalence accrue des maladies chroniques, la pénurie de professionnels de la santé et le besoin de contenir les coûts, plusieurs bénéfices sont attendus.
Animés par l’ambition de mieux comprendre les problèmes de leur époque et de restituer à la société une meilleure connaissance d’elle-même (Karsenti, 2013), celles et ceux que l’on considère aujourd’hui comme les pionnier·ère·s des sciences sociales ont imaginé, à la fin du 19e siècle, diverses stratégies pour baliser l’activité de recherche scientifique, faire prendre de la distance aux chercheur·e·s avec le « sens commun » (Pires, 1997), les idéologies ou un esprit clanique (Bertrand, 1986; Popper, 2018).