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Dans le cadre de leur colloque annuel, l’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) et le Réseau de la recherche sur la francophonie canadienne (RRF) proposent une réflexion sur les rapports que la recherche sur la francophonie canadienne entretient avec les communautés francophones. Il s’agira plus précisément de s’attarder aux modalités de construction et de diffusion du savoir sur la francophonie canadienne, un savoir caractérisé notamment par des ancrages minoritaire, culturel, communautaire, institutionnel et juridique.
La présence de la recherche collégiale croît constamment à l’intérieur du plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie que représente le congrès de l’Acfas. Or, si l’on peut se réjouir de cette avancée, il n’en demeure pas moins que la recherche collégiale fait face à des enjeux majeurs en ce qui a trait à son rayonnement. L’un de ceux-ci est que l’on s’attend trop souvent à en trouver un portrait exhaustif, constamment à jour, alors que personne ne s’étonne qu’une telle représentation n’existe pas pour ce qui est de la recherche universitaire.
Le sujet de ce colloque est en résonance avec des témoignages qualifiés d’alarmants relayés par différents médias au sujet des difficultés d’insertion professionnelle de certains diplômés de doctorat.
Les universitaires jouent un rôle crucial dans la protection de la biodiversité et la mise en œuvre du développement durable par leurs recherches et leur implication sur les scènes locales, nationales et internationales. Mais ces deux problématiques sont souvent envisagées de manière séparée. Reconnaissant que la biodiversité est un lieu de tensions entre environnement et développement durable, les chercheurs s’intéressent aux moyens de concilier la conservation et le développement durable et nous aident à repenser les liens entre la nature et les sociétés humaines.
L’année 2022 sera marquée par l’émergence de nouveaux enjeux pour la communauté scientifique. Ainsi, celle-ci devra s’approprier la Stratégie québécoise de la recherche et de l’innovation 2022 de même que les nouveaux plans stratégiques des Fonds de recherche du Québec, et en tirer avantage. À l’échelle pancanadienne, elle fera face à des changements importants mis en œuvre par les organismes subventionnaires concernant le soutien financier à la recherche collégiale.
Dans un récent article, la sociologue Monique Hirschhorn (2016, p. 288) revient sur la constitution, devenue malaisée, d’une sociologie de la société française, cet « objet encombrant, difficile à saisir et [actuellement] peu valorisé ». Au Québec, Fernand Dumont (1962, p. 278) fut l’un des premiers dans les années 1960 à constituer le Québec comme société globale à partir de « mécanismes par lesquels [elle] a tâché de se donner une représentation d’ensemble ».
L’organisation d’un colloque où l’on débat de l’intégration des étudiants dans les recherches menées au collégial est incontestablement un grand défi d’intérêt indéniable. Ce colloque a pour objectif de susciter un large échange sur les performances, les défis, les particularités, les contraintes et les questionnements liés à l’intégration des étudiants de niveau collégial dans les recherches menées dans tous les domaines de sciences.
Une définition actualisée de l’innovation pédagogique s’articule autour de trois concepts. L’innovation pédagogique correspond à une nouveauté et à un changement pour une adaptation aux objectifs pédagogiques et aux étudiants. Elle s’envisage comme une réflexion pédagogique afin de promouvoir la réussite scolaire et ne se révèle une innovation pédagogique qu’à la condition qu’une pensée pédagogique l’édifie (Walder, 2013).
La coopération universitaire est fondamentale dans la relation France-Québec, dont l'acte de naissance est l'Entente entre le Québec et la France sur un programme d'échanges et de coopération dans le domaine de l'éducation (1965), qui a permis la mise en oeuvre des premières initiatives de mobilité étudiante et professorale, d'enseignement et de recherche. En 2008, naît l'Entente relative au Conseil franco-québécois de coopération universitaire (CFQCU) entre les deux gouvernements.
Arrimer la recherche aux besoins réels de la communauté est un défi de taille, et les solutions issues de la recherche n’ont pas toujours de sens aux yeux des différents acteurs impliqués. Force est de constater qu’il ne suffit pas de produire des données scientifiques pour susciter un changement de pratique et que la recherche doit s’adapter à la réalité clinique.
Depuis bientôt 30 ans, le CIRANO contribue à la prise de décision stratégique de ses partenaires gouvernementaux, parapublics et privés par la production et le transfert d’un savoir universitaire à haute valeur ajoutée. La recherche au CIRANO propose des données probantes pour aider à construire des politiques publiques innovantes. Des chercheuses et chercheurs affiliés à toutes les universités québécoises – dont l’Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal, hôtes du 90e Congrès de l’Acfas – mènent des recherches au CIRANO.
Dans la réflexion éthique en science et en technologie, les enjeux liés au domaine de la santé ont souvent été mis à l’avant-scène. Le champ de l’éthique en science et en technologie dépasse néanmoins considérablement celui de l’éthique médicale et de la bioéthique classique.
La mobilisation des connaissances est au cœur de recherches-interventions menées en santé au travail (ST) et en santé environnementale (SE). Ces recherches visent à développer et à valoriser des connaissances pour améliorer la santé des communautés par le biais d’un processus de coconstruction entre les partenaires sociaux et les chercheur.ses. Elles montrent que l’intégration du sexe et du genre permet de mettre en lumière des inégalités sociales et de genre auxquelles il faut s’attarder pour développer des interventions équitables et durables.
Au cours des dernières années, nous nous sommes donné au Québec la liberté de « penser l’impensable ». Nous avons eu l’audace d’affronter la difficile question de l’euthanasie et d’en discuter publiquement, si bien qu’un certain consensus social a pu être dégagé, permettant d’agir un peu plus librement, malgré les risques.
Dans les sociétés démocratiques, la justice et la presse se côtoient, collaborent et parfois s’opposent. Il existe une tension intrinsèque et inévitable entre, d’une part, le droit du public à l’information, qui exige des institutions publiques qu’elles agissent en toute transparence, et d’autre part, l’équité et le bon déroulement des procédures judiciaires.
En 2022, l’Acfas amorcera les célébrations de son 100e anniversaire. Au cœur de sa mission, le développement de la culture scientifique et technologique est la condition première du dialogue constant qui doit avoir lieu entre science et société. Depuis mars 2020, la pandémie de COVID-19 a mis plus que jamais la science au centre de nos préoccupations et au cœur des décisions de nos gouvernements.
Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) ont amorcé une réflexion sur la recherche en éducation lors du forum intitulé La pertinence d’une meilleure collaboration nationale sur la recherche en éducation : mieux servir la pratique qui s’est tenu le 9 octobre 2018. Ce forum confirmait que le milieu de l’enseignement est très dynamique sur le plan de la recherche.
Héritée de la valorisation des sciences explicatives au détriment des sciences compréhensives (Apel, 1979), la dichotomie entre méthodes qualitatives et méthodes quantitatives est courante en sciences sociales. Cette dichotomie fait ombrage aux apports et à la pertinence des méthodes mixtes, soit aux démarches méthodologiques combinant qualitatif et quantitatif.
Ce colloque a pour but d’entendre des chercheuses et chercheurs des sciences humaines et sociales nous raconter comment elles et ils ont programmé leurs propres outils informatiques dans le cadre de leurs recherches. Qu’on parle d’« humanités numériques », de « sciences sociales computationnelles » ou de « méthodes informatiques », il s’agit souvent de la même chose : utiliser des outils informatiques avancés pour recueillir des données de recherche, les traiter ou les visualiser. Les présentations des différentes chercheuses et chercheurs se feront sur le mode du récit :
Ce colloque porte sur l’importance du calcul informatique de pointe (CIP) pour le Québec. Dans des domaines comme la dynamique des fluides, la physique ou la chimie numérique, le CIP joue un rôle prépondérant depuis plusieurs décennies et permet par exemple de concevoir des avions plus silencieux et économes. L’utilisation du CIP s’est cependant fortement diversifiée dans les dernières années.
La méthodologie étant au cœur des processus de production des connaissances scientifiques, l’Association pour la recherche qualitative (ARQ) poursuit une réflexion sur les particularités de la formation aux démarches qualitatives.
L’œuvre d’art appelle à être reçue. Elle prend son sens dans cette complémentarité essentielle entre le créateur qui la met au jour et le récepteur qui la consomme, l’interprète, la fait résonner avec ses propres acquis et affects. Michel Tournier exprime cet apport du récepteur, en parlant du lecteur : « Un livre écrit, mais non lu, n'existe pas pleinement. Il ne possède qu’une demi-existence.
Les élèves ayant un handicap ou des difficultés d’adaptation et d’apprentissage (HDAA) représentent le quart des élèves au Québec. Pourtant, la place de ces jeunes dans notre système scolaire fait l’objet de débat. En 2017, le Conseil supérieur de l’éducation soulignait l’importance de se mobiliser pour favoriser la réussite éducative de tous les élèves, y compris ceux qui vivent des difficultés scolaires (CSE, 2017) en soutenant le projet d’une éducation inclusive.
Depuis le printemps 2018, des pôles régionaux en enseignement supérieur ont vu le jour au Québec. Regroupant les cégeps et les universités d’une même région, ils cherchent à trouver des solutions originales et pertinentes aux enjeux régionaux. Bien que les pôles visent des objectifs différents les uns des autres, ils partagent la même ambition de soutenir les collaborations entre les établissements d’enseignement supérieur, en tirant notamment parti des expertises en enseignement et en recherche.
Bien que la réalité forestière ait évolué au cours des 30 dernières années, le concept de polyvalence, qui fait aujourd’hui référence à la gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT), reste d’actualité. À l’époque, les différents acteurs sur le territoire tentaient de légitimer leur présence devant l’industrie forestière. Actuellement, et en raison d’un nouveau contexte juridique, il est obligatoire de gérer les forêts en considérant les principes de la GIRT. Cela dit, il s’agit encore d’un concept complexe dont la mise en œuvre implique de nombreux défis.