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En 2015, les chercheurs·euses Vincent Larivière (Université de Montréal), Stefanie Haustein (Université d’Ottawa), et Philippe Mongeon (Université Dalhousie) publiaient un article qui a fait grand bruit dans les milieux scientifiques. À l’aide de données et d’exemples percutants, ce papier venait confirmer l’ampleur des profits générés par un oligopole formé de cinq grands éditeurs scientifiques commerciaux, à même les résultats de recherche fournis gratuitement par la communauté académique.
La recherche appliquée en agriculture fait face à des défis bien documentés en Afrique (Friesenhahn et Beaudry, 2021; Yahia, 2021; Niokong et al., 2021; IPPR, 2021) :
Dire que le numérique a largement investi le champ scientifique relève désormais de l’évidence. Les chercheurs, sans distinction disciplinaire, utilisent les outils numériques pour améliorer l’efficacité de leurs travaux : du simple usage d’ordinateurs et du Web pour échanger avec les pairs, accéder à leurs travaux et diffuser des résultats au recours à des instruments lourds de collectes de données.
La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) vient de confirmer son appui à la Déclaration de San Francisco (DORA), qui invite à une « redéfinition des critères de l’excellence en recherche ». Un des points clés de la DORA est celui d’une meilleure appréciation de la valeur intrinsèque de la recherche plutôt que celle de « facteurs d’impact » déterminés par des revues.
Depuis la deuxième moitié du 20e siècle, le monde agricole est le lieu de convergences d’extraordinaires progrès scientifiques et technologiques comme de profonds bouleversements sociétaux. Le monde rural est au cœur des changements qui sont le fait de notre époque, qu’il s’agisse de réchauffement de la planète, de gestion des eaux, d’économie mondialisée, de migration, de surpopulation, de souveraineté alimentaire, de développement durable, d’écologie, de santé des humains, des animaux et des plantes ou même de cultures, de frontières, de droit et de démocratie.
Au Québec, un virage important vers un système de santé apprenant (SSA) est en cours. Le SSA s’éloigne d’une vision traditionnelle de la recherche menée de façon indépendante. Il place plutôt la recherche, les données probantes et la connaissance dans un cycle d’amélioration continue au cœur duquel se retrouvent les patient·e·s et les partenaires du système de santé. Cette transformation profonde vers le SSA pose un défi de taille pour la formation de la relève.
La recherche partenariale féministe (RPF) est porteuse d’une double dimension : c’est un projet scientifique et un projet social de transformation des rapports de pouvoir et des expériences individuelles (Bayer, 2018; Courcy, 2021; Ollivier et Tremblay, 2000).
La recherche et la formation en éducation inclusive visent à dégager et à mettre en œuvre des pistes pour lutter contre les inégalités sociales et l’exclusion et favoriser une éducation de qualité pour tous (Prud’homme, Duchesne, Bonvin et Vienneau, 2016). Or, il arrive que celles-ci causent plutôt des inégalités en négligeant certaines populations ou au contraire en se concentrant sur d’autres. On peut alors se questionner sur la responsabilité du chercheur-formateur et son impact tant sur la recherche qu’il effectue que sur la formation qu’il donne. 
L’Institut Santé et société de l’UQAM vise à favoriser le développement de la recherche sur la « santé et la société » menée par ses membres et à en accroître la visibilité aux niveaux local, national et international. Ces recherches doivent contribuer à l’amélioration du bien-être et de la santé de la population, avec une préoccupation particulière pour les groupes défavorisés et marginalisés.
Dans un monde où l’information, souvent générée par l’utilisateur.rice, circule de plus en plus vite sans passer par un processus de validation, science et pseudoscience se côtoient, ce qui contribue à la confusion, au désintérêt et à la perte de confiance du public dans la recherche.
Le colloque « Sciences et savoirs : au cœur du développement durable des territoires » explore la contribution des centres de savoir et d'innovation que sont les CCTT au développement socio-économique durable des territoires et des collectivités. Au-delà de la réalisation de projets/mandats répondant à des demandes spécifiques émanant d’organisations publiques et privées, comment les centres de savoir et d'innovation inspirent-ils et éclairent-ils les choix, les stratégies et les orientations de développement des territoires et des collectivités ?
Dans la lignée des travaux de l’anthropologue Jean-Loup Amselle, on peut définir le métissage comme un processus continuel d’interactions entre plusieurs cultures qui transforme ces dernières d’une manière ou d’une autre. Autrement dit, le métissage désigne un processus par lequel toutes les cultures qui se rencontrent en sortent modifiées, ayant absorbé au moins quelques traits des autres.
Ce colloque s’appuie sur celui de 2016, « PÉRISCOPE : méthodologies dérivées de perspectives socioculturelles pour composer avec les enjeux de la recherche en partenariat », et il approfondit certaines des thématiques abordées.
Le colloque « En français ! La mobilisation des connaissances pour un meilleur impact sociétal et équitable de la recherche » se situe dans un contexte mondial et politique où la désinformation gagne du terrain. Les universités jouent un rôle primordial dans la mobilisation des savoirs, soit fournir à la population, aux milieux et aux gouvernements de l’information fiable, de pointe, et cela, dans un format accessible pour les différentes personnes concernées et utilisatrices des connaissances. Le lien entre la recherche et son impact est complexe.
Les soins de santé personnalisés (SSP), aussi appelés «médecine personnalisée», permettraient de transformer radicalement l’approche en matière de soins de santé. Au Québec, la pratique médicale repose essentiellement sur un dialogue entre le médecin qui observe et questionne et le patient qui le consulte. En ce sens, la relation médicale a toujours été «personnalisée». Néanmoins, l’introduction d’une nouvelle dimension est sur le point de bouleverser ce modèle. En effet, dans certaines circonstances, le profil génétique du patient pourra contribuer à appuyer les décisions médicales.
Les processus de médiatisation de la science se sont transformés en accéléré avec l’avènement de la pandémie de COVID-19. L’image de la science dans les médias de masse s’est considérablement modifiée. Le métier de journaliste s’est également transformé, les journalistes généralistes devant solliciter au quotidien des notions scientifiques et développer des compétences qui étaient autrefois l’apanage des journalistes spécialisés. Des scientifiques – immunologistes, virologistes ou spécialistes de la santé publique – auparavant inconnus du grand public sont devenus des stars médiatiques.
Le parachèvement d’une maîtrise, d’un doctorat ou d’un postdoctorat est un défi ambitieux dont les exigences dépassent largement les compétences et notions disciplinaires qui sont au cœur de cette démarche universitaire d’envergure.
Complémentairement à leur offre de formation spécialisée en environnement et en développement durable, plusieurs établissements d’enseignement supérieur réfléchissent à intégrer le développement durable à l’ensemble de leurs programmes de formation. On postule ainsi que les problématiques écologiques, sociales et économiques auxquelles font actuellement face nos sociétés interpellent, voire concernent l’ensemble des citoyens et futurs professionnels, nonobstant leur discipline.
Le colloque propose un espace de réflexion sur les enjeux de la collaboration dans la mise en réseau des organismes. Par des interventions, la présentation de projets de collaboration et l’animation de tables rondes, le colloque mettra en valeur et en question les différentes approches des organismes de recherche et d’innovation, et exposera les retombées des réalisations de ces organismes sur les milieux preneurs.
Le contexte actuel des désordres informationnels croissants (infox, désinformation, stratégie du complot) nécessite que les établissements universitaires comme les organismes de recherche engagent leur responsabilité sociétale à travers, notamment, des dispositifs de dialogue science-société. Certains en ont pleinement conscience et soutiennent la vulgarisation scientifique, alors que d’autres sont plus réservés sur certaines de ces initiatives.
Le secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) vit actuellement des changements structuraux importants au Canada et au Québec, avec des impacts à long terme qui demeurent mal définis. Certains de ces changements, tels qu’une productivité accrue et l’émergence de nouveaux pôles géographiques d’innovation au pays, étaient déjà présents avant la pandémie et devraient s’accentuer au cours des prochaines années.
Les pratiques parentales, les transmissions éducatives et les soins aux enfants dans les diverses Nations autochtones sont à la fois multiples et distincts. Les façons de soutenir le plein développement des enfants autochtones sont circonscrites dans des formes d’entraide collective, une parentalité élargie et une conception holistique du monde généralement en clivage avec les normes et pratiques parentales eurocanadiennes.
??L’activité porte sur le paradigme de la recherche-création et les enjeux qu’il soulève aujourd’hui, maintenant qu’il est bien ancré dans les pratiques des chercheurs-créateurs universitaires. Ainsi, on peut affirmer que les initiatives du Fonds société et culture ont contribué à transformer la culture universitaire en amenant les chercheurs-créateurs à articuler leur démarche à la réalité de leur présence dans le milieu universitaire. La notion de recherche-création proposée par le Fonds est relativement bien accueillie dans le milieu universitaire.
En septembre 2019, le Conseil supérieur de l’éducation annonçait que sa commission de l’enseignement collégial s’appellerait désormais la Commission de l’enseignement et de la recherche au collégial. Ce changement d’appellation visait à mettre en évidence l’importance et l’excellence de la recherche à l’ordre collégial et à lui accorder la place qu’elle mérite.
Ce 7e colloque organisé en partenariat avec l’Institut du Nouveau Monde (INM) propose d’approfondir la compréhension des tensions entre la participation et la démocratie en explorant trois thèmes de la pensée de Jacques T. Godbout : 1) les effets pervers de la participation en démocratie; 2) les relations entres les professionnels et les usagers; et 3) l’articulation entre la participation et l’innovation sociale. Ce colloque sera l’occasion de réfléchir à la pertinence de cette analyse pour le Québec en présence de l’auteur.