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Le vendredi 12 mai 2017

Les radicalités violentes et l’extrémisme revêtent une pluralité de racines idéologiques et de visions du monde. Traditionnellement classés par la littérature scientifique sous la forme d’une typologie, les extrémismes se caractérisent par des motifs, des cadres idéationnels ou encore des généalogies communes. Parmi ces grandes familles, les radicalités violentes et les extrémismes de droite se distinguent par le peu d’intérêt qui leur est accordé à la fois comme objet scientifique et comme objet d’action publique. Derrière cette étiquette d’extrémismes de droite, il existe en réalité une pluralité de mouvements et d’acteurs (néonazis, néofascistes, suprémacistes, ultranationalistes, etc.) qui ne se revendiquent pas tous de la même manière et ne déploient pas leurs activités ou leurs actions, qu’elles soient violentes ou non, selon un même continuum.

Au Canada comme au Québec, peu de chercheurs se sont jusqu’ici intéressés à cette forme d’extrémisme. Il en résulte une littérature spécialisée relativement limitée et majoritairement restreinte à l’extrémisme de droite dans ses formes et ses manifestations les plus violentes et marginales. Si l’extrémisme de droite peut renvoyer à des groupes oppositionnels tels que les groupes skinheads néonazis, les mouvements ultranationalistes ou encore les mouvances suprémacistes, ce phénomène dépasse ces acteurs militants qui opèrent aux marges de l’espace politique et du débat public. Il semble dès lors important d’explorer plus en profondeur la nature et le déploiement des extrémismes de droite qui peuvent s’incarner autant dans des actions violentes spectaculaires que par une violence plus ordinaire et moins perceptible à l’échelle sociale. Afin de cerner ces différents enjeux, le colloque propose des pistes de réflexion et des éclairages autour des extrémismes et des radicalités violentes de droite au Québec et au Canada. 

Comment traiter l’aspect définitionnel de la radicalisation violente dans une perspective d’extrémisme de droite? Comment définir les acteurs et les groupes qui composent cette nébuleuse floue de l’extrémisme de droite au Québec et au Canada? Comment les membres de ces groupes s’engagent-ils dans cette mouvance? Quel regard comparé est porté sur les extrémismes de droite au Québec et au Canada en comparaison d’autres espaces (Europe, États-Unis, etc.)? Voilà un éventail de questions qui orientera les discussions et les réflexions des communications présentées dans le cadre de ce colloque.

Cet espace sera l’occasion pour les chercheurs francophones de partager les résultats de leurs travaux et d’évoquer les points de débats et de tensions actuels dans ce domaine. Il s’agira donc d’offrir un espace de réflexivité et de discussion relatif à la problématique décrite, en particulier au Québec.

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Colloque

Section 400 - Sciences sociales

Responsables

  • Benjamin Ducol
    Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence
  • Alexandre Chevrier-Pelletier
    Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence
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Avant-midi

09 h 00 à 09 h 15
Communication orale
Communications orales
Extrémismes et radicalités violentes de droite au Québec et dans l’espace francophone : de l’objet de recherche au « problème social »
Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
Local : (BH) 920
Présidence/Animation : Alexandre Chevrier-Pelletier (Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence)
Discutant-e- : Benjamin Ducol (Centre international de criminologie comparée)
09 h 00
Mot de bienvenue
09 h 05
Extrémismes et radicalités violentes de droite au Québec et dans l’espace francophone : de l’objet de recherche au « problème social »
Résumé
09 h 15 à 10 h 45
Communication orale
Communications orales
Table ronde 1 – Définir et localiser les extrémismes de droite au Québec et au Canada
Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
Local : (BH) 920
Présidence/Animation : Alexandre Chevrier-Pelletier (Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence)
Participant-e-s : Maxime Bérubé (Université Concordia), Aurélie Campana (Université Laval), Maxime Fiset (Université Laval)
09 h 15
Les extrémismes de droite au Canada : définitions, contexte et pistes de réflexion
Maxime Bérubé (Université Concordia)
Résumé
09 h 30
La droite-alternative : pour une définition d’un objet d’étude adaptée au contexte du Québec globalisé
Maxime Fiset (Université Laval)
Résumé
09 h 45
L’extrême droite au Canada : tentative de cartographie d’une mouvance aux contours mouvants
Aurélie Campana (Université Laval), Samuel Tanner (Université de Montréal)
Résumé
10 h 00
Discussion
10 h 30
Pause
10 h 45 à 12 h 00
Communication orale
Communications orales
Table ronde 2 – Imaginaires et fondements idéologiques des droites radicales dans les contextes québécois et canadien
Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
Local : (BH) 920
Présidence/Animation : Benjamin Ducol (Centre international de criminologie comparée)
Participant-e-s : Frédéric Boily (University of Alberta), Denise Helly (INRS - Institut national de la recherche scientifique), Sergei Zharskikh (Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue)
10 h 45
Analyse de l’idéologie de la Fédération des Québécois de souche et Council of European Canadians
Frédéric Boily (University of Alberta)
Résumé
11 h 00
Incursion dans l’imaginaire des membres d’une milice paramilitaire québécoise
Sergei Zharskikh (Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue)
Résumé
11 h 15
Partis et regroupements d’extrême droite : thèmes communs et adoption des fondements historiques des idéologies de droite
Denise Helly (INRS - Institut national de la recherche scientifique)
Résumé
11 h 30
Discussion

Dîner

12 h 00 à 13 h 30
Diner
Dîner
Dîner
Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
Local : (BH) 920

Après-midi

13 h 30 à 15 h 00
Communication orale
Communications orales
Table ronde 3 – La radicalisation menant à la violence extrémiste de droite : discours et pistes de réflexion
Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
Local : (BH) 920
Présidence/Animation : Benjamin Ducol (Centre international de criminologie comparée)
Participant-e-s : Jade Boivin (Université d’Ottawa), Frederick Nadeau (INRS - Institut national de la recherche scientifique), Karine Pontbriand (UQAM - Université du Québec à Montréal), Tieja Thomas (Université Concordia), Vivek Venkatesh (Université Concordia)
13 h 45
Antagonismes et processus de radicalisation dans l’espace québécois
Frederick Nadeau (INRS - Institut national de la recherche scientifique)
Résumé
14 h 00
Le préjugé du jour : une analyse mixte sur les cyberdiscussions portant sur l’attentat du 29 janvier 2017 au Centre culturel islamique de Québec
Vivek Venkatesh (Université Concordia), Tieja Thomas (Université Concordia University)
Résumé
14 h 15
Analyse discursive comme outil d’activisme à l’ère numérique : le cas de la campagne Non à la haine au Québec et du discours haineux d’extrême droite au Québec
Jade Boivin (Université d’Ottawa), Karine Pontbriand (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
14 h 30
Discussion
15 h 00 à 15 h 45
Communication orale
Communications orales
Mot de la fin et synthèse de la journée
Bâtiment : (BH) BURNSIDE HALL
Local : (BH) 920
Présidence/Animation : Alexandre Chevrier-Pelletier (Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence)
Discutant-e- : Benjamin Ducol (Centre international de criminologie comparée)
15 h 00
Synthèse
15 h 30
Mot de clôture