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Le vendredi 10 mai 2013

Lors de ce colloque, nous tenterons de reconstruire tant les voix, que les voies qui au 20e siècle ainsi qu’au 21e siècle incitent à une multiple écriture de l’histoire latino-américaine.?? En publiant Le général dans son labyrinthe?? (1989), l’écrivain d’origine colombienne Gabriel García Márquez s’est heurté à la grogne des historiens qui voyaient dans cette version possible des derniers pas de la vie de Simon Bolívar un discours subversif, une atteinte à la vérité historique. La question à se poser face à cette réaction d’hommes de science devant un récit de fiction n’est pas si le texte de García Márquez équivaut à un mensonge ou pas, sinon à savoir ce que signifie l’écriture de l’histoire en Amérique latine. Depuis la conquête —qui a confronté la version des vainqueurs, les européens, au silence des vaincus—, en passant par les guerres d’indépendance  —qui ont consacré au rang de mythe certaines figures, visant à unifier l’identité nationale, l’imaginaire collectif — jusqu’à l’avènement de dictatures des plus sanguinaires au 20e siècle, l’écriture de l’histoire dans cette partie du continent américain a suivi la voie (et même la voix) du pouvoir. Comment contrer cette hégémonie du discours historique? Comment tenter récupérer de l’oubli les moments volontairement ou involontairement délaissés par l’historiographie? Plusieurs chemins ont été entrepris plus particulièrement vers la fin du 20e siècle et au 21e siècle afin de contrebalancer cette imposition unidirectionnelle de la mémoire : la création de romans historiques sous l’égide de l’anachronisme, du pastiche et de l’ironie; la recrudescence des narrations testimoniales ainsi que la tentative de retracer la voix des marginalisés de l’histoire latino-américaine (autochtones, femmes, personnages historiques mineurs,…) et de conter le passé à partir de leurs perspectives.

 

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Colloque

Section 300 - Lettres, arts et sciences humaines

Responsables

  • Emilia Deffis
    Université Laval
  • Caroline Houde
    Université Laval
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Avant-midi

09 h 00 à 10 h 00
Communication orale
Communications orales
Session 1 : L'histoire selon les voix féminines
09 h 00
Voix féminines dans La niña blanca y los pájaros sin pies, de Rosario Aguilar : vers une réécriture de l'histoire des femmes lors de la conquête 
Doris Mayorga Fiallos (Université Laval)
Résumé
09 h 20
Le corps de la mémoire dans les mémoires d'Inés
Tatiana Navallo (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Résumé
09 h 40
Période de questions
10 h 00
Pause
10 h 10 à 11 h 30
Communication orale
Communications orales
Session 2 : Figures oubliées de l'histoire
10 h 10
L'histoire de la Colombie du point de vue du subalterne
Julian Salcedo (Université Laval)
Résumé
10 h 30
La théâtralité politique dans Felipe Ángeles d'Elena Garro
Victor Saul Villegas Martinez (Universidad Veracruzana)
Résumé
10 h 50
La Carthaginoise (1982). L'échange des idées entre l'Amérique coloniale et l'Europe éclairée du point de vue de la femme
Susana María Reyes Herrera (UdeM - Université de Montréal)
Résumé
11 h 10
Période de questions
11 h 30
Dîner

Après-midi

13 h 30 à 15 h 10
Communication orale
Communications orales
Session 3 : Histoire, mémoire et littérature
13 h 30
L'histoire par la fiction : le roman policier hispano-américain
Carolina Ferrer (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé
14 h 30
Sciences morales, ou de comment se souvenir pour comprendre
Emilia Deffis (Université Laval)
Résumé
14 h 50
Période de questions
15 h 10
Pause
15 h 30 à 16 h 30
Communication orale
Communications orales
Session 4 : Héros et personnages en construction 
15 h 30
Revendication de la mémoire historique dans La carroza de Bolívar
Vanegas Orfa Kelita (Universidad Del Tolima)
Résumé
15 h 50
Santa Evita de Tomás Eloy Martínez, ou de la passivité du personnage historique
Caroline Houde (Université Laval)
Résumé
16 h 10
Période de questions
16 h 30
Mot de clôture